La méthode de comparaison, «c'est la base de notre travail», explique Jean-Guy Kirouac, évaluateur et directeur du Service de l'évaluation de Québec.

La méthode de comparaison, «c'est la base de notre travail», explique Jean-Guy Kirouac, évaluateur et directeur du Service de l'évaluation de Québec.

En comparant les ventes récentes d'immeubles semblables tout en tenant compte des divergences entre les propriétés, les évaluateurs doivent les estimer à 100 % de la valeur réelle.

L'augmentation record, en trois ans, de 39 % pour les unifamiliales et de 40 % pour les condos ne fait que refléter le fait que le marché a été très actif à Québec pendant cette période.

Les évaluateurs ont d'autres méthodes pour les exceptions. Mais il y a aussi le travail de terrain. Les évaluateurs municipaux visitent les propriétés une fois aux neuf ans, en moyenne.

«Si on constate un rafraîchissement, sa valeur sera augmentée au rôle suivant», explique M. Kirouac. Toutefois, des travaux de rénovations majeures amèneront une hausse immédiate de la valeur inscrite au rôle et donc des taxes municipales.

Une grande partie du travail des évaluateurs, une fois le rôle triennal déposé, consiste justement à ajuster les valeurs des immeubles. Au dernier dépôt, plus de 10 000 propriétaires ont appelé le Service de l'évaluation. Les fonctionnaires ont effectué plus de 1700 modifications par la suite.