En effet, le Mouvement Desjardins, dans son tout dernier Indice de l'habitation, est d'avis que l'augmentation des prix ne devrait pas dépasser 2,3 % en 2007 comparativement à 4,1 % cette année. Cette dernière augmentation nous ramène d'ailleurs aux valeurs de 2001, année durant laquelle elle a été identique (4,1 %).

En effet, le Mouvement Desjardins, dans son tout dernier Indice de l'habitation, est d'avis que l'augmentation des prix ne devrait pas dépasser 2,3 % en 2007 comparativement à 4,1 % cette année. Cette dernière augmentation nous ramène d'ailleurs aux valeurs de 2001, année durant laquelle elle a été identique (4,1 %).

Entre-temps, le marché s'est emballé. Les majorations ont atteint 12,6 % en 2002, 16,5 % en 2003 et 12,7 % en 2004. C'est en 2005, cependant, que les hausses commencent à battre décisivement en retraite (7,9 %).

Augmentation

Par ailleurs, le prix moyen des propriétés résidentielles, au Québec, était de 116 000 $ en 2001 et de 185 000 $ en 2005. Ce qui équivaut à une majoration de 60 % en quatre ans. Dans la région de Québec, les prix étaient respectivement de 93 355 $ et de 151 660 $, pour une augmentation de 62,4 %.

À présent, le marché est en décélération. D'où une pression baissière sur les prix.

Les mises en chantier en recul

En 2001, on en dénombrait, au Québec, 27 682 mises en chantier, puis 58 448 en 2004. En 2005, elles amorcent leur descente (50 910).

Cette année, le Mouvement Desjardins appréhende un nouveau repli (43 000). L'an prochain, un autre (39 000). Il est possible que la construction rebondisse par la suite.

«Seules les dépenses de rénovation continueront de pointer vers le haut, avec une croissance de 5,3 % cette année et de 4,6 % l'an prochain», détaille l'institution financière.

En 2005, ces dépenses ont été, estime-t-on, de 10,3 milliards $. Cette année, elles devraient atteindre 10,8 milliards $, puis 11,3 milliards $ en 2007.

Là aussi, les hausses sont décroissantes pour avoir atteint 11,4 % en 2004, comparativement à 8,1 % en 2004 et même à 23,5 % en 2001.

Revente

Quant au marché de la revente, il est en légère perte de vitesse. Encore que le nombre de ventes reste prodigieux. Malgré cela, «les délais de vente s'allongent, la position de force des acheteurs s'atténue et la hausse des prix s'apaise». Autant d'indicateurs objectivement vérifiables de l'essoufflement du marché.

En 1990, rappelle-t-on, le nombre de transactions a été de 28 067, en 2000 de 53 755, en 2002 de 68 160. En 2005, elles culminent à 70 650. Mais Desjardins prévoit un recul de 1,6 % (69 500) cette année, et de 6,5 % (65 000) l'an prochain.

En revanche, l'organisme trouve que la pénurie de logements locatifs est «pratiquement derrière nous» cependant qu'il constate que les logements pour personnes âgées contribuent toujours à la vitalité, même décroissante, du marché immobilier.

On en a construit 1138 en 2001, puis 12 317 de 2002 à 2005 pour une moyenne annuelle de 3080. Desjardins en prévoit 4200 en 2006 et 3800 autres en 2007.