«Je vous jure que l'on pourrait manger par terre dans ce fameux garage, que dis-je dans ce lieu-culte!» s'exclame sa fille Annie, qui a elle-même proposé à La Presse d'y jeter un coup d'oeil. Jacques Bélanger est donc particulièrement ordonné, et fier de l'être.

«Je vous jure que l'on pourrait manger par terre dans ce fameux garage, que dis-je dans ce lieu-culte!» s'exclame sa fille Annie, qui a elle-même proposé à La Presse d'y jeter un coup d'oeil. Jacques Bélanger est donc particulièrement ordonné, et fier de l'être.

«Mes proches se moquent gentiment de moi et me trouvent un peu maniaque, raconte le principal intéressé. Ma famille parle encore du jour où j'ai voulu mettre du papier peint sur les murs du garage!»

Du papier peint? «Aucun ne résisterait longtemps aux éclaboussures du boyau d'arrosage, explique le denturologiste en souriant, conscient que l'idée semble farfelue. J'ai finalement opté pour une belle peinture bleue.»

Le garage de M. Bélanger et de sa femme Lucie Jolicoeur sert essentiellement à abriter les deux voitures du couple. Jacques les nettoie une fois par semaine, et tout le matériel pour les astiquer y est à portée de main. Quand on entre dans le garage par l'intérieur de la maison, la première chose que l'on voit d'ailleurs est un rouleau de papier essuie-tout et un aspirateur.

«Le garage, c'est la pièce de Jacques et elle est à son image, affirme Mme Jolicoeur. Pour lui, avoir un garage, c'était une priorité quand on a fait construire la maison. Nous avons même coupé un pied à la largeur de la salle à manger pour le donner au garage!»