Neil Gussman, ingénieur mécanique, et sa femme Annalisa Crannell, professeure de mathématiques, divisent les tâches selon ce qui peut être fait lorsqu'il fait noir et ce qui peut être fait le jour. Cela donne un renversement des rôles traditionnels. M. Gussman est responsable des salles de bains, de la cuisine et d'une partie de l'aspirateur.

Neil Gussman, ingénieur mécanique, et sa femme Annalisa Crannell, professeure de mathématiques, divisent les tâches selon ce qui peut être fait lorsqu'il fait noir et ce qui peut être fait le jour. Cela donne un renversement des rôles traditionnels. M. Gussman est responsable des salles de bains, de la cuisine et d'une partie de l'aspirateur.

M. Gussman a découvert qu'il aime bien faire le lavage: plier les vêtements lui donne une excuse pour regarder les courses NASCAR et les émissions policières, dit-il. Quant à Mme Crannell elle s'occupe du terrain: elle passe le râteau, tond la pelouse, désherbe et construit les clôtures.

Une approche moderne

Kirk Thompson et son mari, Matt, ont une approche moderne. «Les tâches ménagères étaient notre premier sujet de dispute, dit-elle. Matt est un maniaque de la propreté. Chez nous, la femme ne s'en faisait pas pour un peu de désordre et l'homme voulait que tout soit ramassé immédiatement.»

Alors ils ont divisé les tâches. Elle s'occupe de la cuisine, de la chambre à coucher, de la salle de bains, de l'aspirateur et du terrain. «Matt peut manger et laisser sa vaisselle sale dans l'évier, ou laisser les plats dont il se sert pour cuisiner, dit-elle. Je les nettoie et je ne peux pas me plaindre. Inversement, je peux laisser mes souliers au milieu de la pièce, enlever des vêtements et les laisser traîner, et laisser les poils du chien s'amasser dans les coins. Matt s'en occupe sans se plaindre, selon son horaire.»

Une telle attitude est rare chez les femmes. Plusieurs posent des barrières, d'après les sociologues: elles se choisissent un territoire, que ce soit passer l'aspirateur, prendre soin des enfants ou faire l'épicerie, et le défendent comme s'il était à elles.

Elles définissent des critères dans ce domaine, des critères parfois irréalistes. Les hommes aimeraient que les femmes changent un tout petit peu plus et acceptent que, même si leur mère rangeait la vaisselle après le souper chaque soir, il n'y a rien de mal à la laisser sécher pendant la nuit.

En même temps, l'auteur Neil Chethik croit que les hommes devraient se rappeler qu'un petit effort supplémentaire est dans leur intérêt.

«Quand les femmes sont contentes du partage des tâches ménagères, presque tout le reste va mieux. Il y a une meilleure entente sexuelle et moins de disputes de façon générale. Les discussions sur les tâches ménagères concernent donc autant les hommes que les femmes.»