C'est ce qui ressort d'un sondage mené par Ipsos Reid pour le compte de TD Canada Trust du 27 avril au 12 mai après de 2125 Canadiens adultes. Environ 87 % des Montréalais ne prennent pas au sérieux l'idée d'installer leur famille dans un condo, affichant plus de réticences que dans les autres grandes villes canadiennes.

C'est ce qui ressort d'un sondage mené par Ipsos Reid pour le compte de TD Canada Trust du 27 avril au 12 mai après de 2125 Canadiens adultes. Environ 87 % des Montréalais ne prennent pas au sérieux l'idée d'installer leur famille dans un condo, affichant plus de réticences que dans les autres grandes villes canadiennes.

Par contre, le concept du condo familial commence à faire son chemin ailleurs. À Toronto et à Vancouver, 28 % et 23 % des répondants croient que la copropriété s'avère adéquate pour y élever des enfants. Les données soulignent qu'au niveau national, ce sont surtout les plus jeunes qui envisagent d'acheter autre chose qu'une maison. Environ 22 % des répondants âgés de 25 à 44 ans sont enclins à faire un tel choix, contre 13 % pour les 45 à 59 ans.

Et si les intentions d'achat peuvent encore paraître timides, une opinion plus favorable de la copropriété s'installe. Ainsi, 46 % des répondants de 25 à 44 ans estiment qu'il est convenable d'y vivre avec de jeunes enfants, alors que 40 % de leurs aînés (45 à 59 ans) partagent cet avis. «Il est possible que la perception selon laquelle une famille ne peut pas vivre en copropriété soit en train de changer parmi les jeunes habitants des grandes villes», commente Chris Wisniewski, directrice du groupe de produits de crédit garanti par des biens immobiliers chez TD Canada Trust.

«Les jeunes Canadiens qui ont opté pour une copropriété lorsqu'ils ont fait leur entrée sur le marché immobilier se sont habitués aux nombreux avantages d'un tel style de vie, ajoute-t-elle, et nombre d'entre eux prévoient continuer de jouir de ces avantages lorsqu'ils passeront à la prochaine étape de leur vie.»

Parmi les raisons qui incitent 35 % des répondants des grandes villes à privilégier le condo, on retrouve la facilité d'entretien (69 %), le coût plus bas que celui d'une maison (57 %) et le style de vie qui s'y rattache (45 %). Aussi, une famille peut bénéficier d'avantages tels que la sécurité de l'édifice (91 %), la proximité du transport en commun (87 %), une piscine ou d'autres installations récréatives (83 %), ainsi que la proximité du lieu de travail et de l'école (81 %).

«Les habitudes changent peu à peu, lance Mme Wisniewski. À mon avis, à mesure que les promoteurs de copropriétés mettront au point de nouveaux projets comportant davantage de caractéristiques et de commodités à l'intention des familles, nous verrons plus de couples ayant des enfants choisir une telle option.»

C'est surtout à Vancouver (47 %) et à Toronto (42 %), des marchés où l'immobilier se vend plus cher, que les répondants, toutes catégories confondues, envisagent la copropriété comme habitation principale. À Montréal, seulement 25 % des répondants estiment que le condo satisfait leurs besoins.