Le Soleil a pu voir ça de près, cette semaine, à la Résidence du Campanile, rue Laudance, à Sainte-Foy. Mise en chantier en juillet 2004, elle est prête depuis janvier et compte déjà 75 ménages locataires sur une possibilité de 107.

Le Soleil a pu voir ça de près, cette semaine, à la Résidence du Campanile, rue Laudance, à Sainte-Foy. Mise en chantier en juillet 2004, elle est prête depuis janvier et compte déjà 75 ménages locataires sur une possibilité de 107.

Outre les alarmes, on dénombre les thermostats de robinet de baignoire ou de douche pour éviter que l'eau chaude ne s'emballe, un oeil magique supplémentaire sur chaque porte d'entrée personnelle (pour voir en position assise, cette fois), une lampe de veille sous chaque porche d'appartement, une génératrice au gaz naturel en cas de panne d'électricité, des espaces de stationnement souterrains plus larges, sans compter de longues mains courantes, esthétiques de surcroît.

Comme à l'hôtel

«Ici, c'est la vie d'hôtel. Les lieux sont vastes et ensoleillés, le personnel affable», se félicite Huguette Kirouac-Saint-Laurent. Octogénaire et en forme, elle s'ennuyait beaucoup dans le logement en copropriété qu'elle occupait non loin. Spécialement, depuis le décès de son mari. Après avoir joint la Résidence du Campanile, elle retrouve le plaisir de vivre et toutes les conditions pour le bien-être du coeur, de l'esprit et du corps.

L'immeuble, précise-t-on, a donné lieu à une mise de fonds de 16 millions $. Il est propriété de Les Développements du Campanile de Québec, société qui, au reste, est propriétaire et administratrice de la rue du Campanile dont elle s'emploie à peaufiner et le cadre et l'image.

La façade latérale donne d'ailleurs sur la petite rue commerciale, souvent bourdonnante d'activités. De «balconville», les locataires peuvent voir les gens aller et venir. En quelques instants, ils ont eux-mêmes accès à une épicerie, une clinique médicale, une succursale de la SAQ et encore.

«Nul besoin, pour les locataires, de réclamer le transport d'un parent pour aller faire leur marché. Ils n'ont qu'à traverser la rue», note Michel Bélanger, copropriétaire et porte-parole de la corporation immobilière.

À l'arrière, quelques monticules de verdure parsemés d'arbres. Autour, d'imposants immeubles d'habitations. Ils ne détonnent pas. Bien au contraire.

À l'étage, une salle de détente commune s'ouvre sur une vaste terrasse qui rappelle le pont d'un navire de croisière. Les balustrades, en surplomb, renforcent cette impression.

Espaces à vivre

Bien sûr, la Résidence du Campanile propose tout un train d'espaces à vivre agréables : grande salle à manger avec piano de concert, salle à manger de choix pour rendez-vous familiaux, poste Internet, bistrot, coin lecture et apéro, salle de ciné maison, billard, chapelle, infirmerie. Outre une table avec menus et plats bien accommodés à laquelle les invités des occupants peuvent se joindre. Et ce, à prix abordable.

Directeur exécutif de la Résidence du Campanile, Serge Jobidon prétend participer, avec le concours de son équipe, à la «construction» d'un beau milieu de vie pour les personnes à la retraite. La plupart des services sont standards. «En cela, nous ne nous prenons pas pour un parcomètre», plaide-t-il. Il trouve l'endroit extraordinaire et jure qu'il le restera.

L'emplacement

En matière de résidences pour personnes âgées, la concurrence est vive actuellement dans la région de Québec. Qu'est-ce qui à poussé Les Développements du Campanile à se lancer dans un pareil projet? demande Le Soleil à M. Bélanger.

«Le site», répond-il simplement. Sachant toutefois qu'à compter de 2011, les baby-boomers devraient être nombreux à réclamer une place dans ce genre d'immeubles d'habitations.

La Résidence du Campanile propose des studios, des 3 1/2 et des 4 1/2 suivant une fourchette de prix de 1200 $ à 2000 $. Tous les services réguliers, dont les repas, sont compris.

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Renseignements: 418-659-2889