L'organisme s'appuie autant sur des données statistiques qu'un sondage effectué récemment pour fonder ses affirmations.

L'organisme s'appuie autant sur des données statistiques qu'un sondage effectué récemment pour fonder ses affirmations.

Les données des quatre premiers mois de 2006 que la CIGM publie lundi relèvent un total de 19 876 ventes résidentielles sur la réseau MLS, soit une augmentation de 2,5% par rapport à la même période en 2005. Cela a engendré un volume de ventes de 4,17 G$, une hausse de 9% par rapport à l'an dernier.

En avril, les ventes ont baissé de 3% à 5649 transactions. Le volume de 1,2 G$ représentait une hausse de 5% par rapport à avril 2005.

La valeur des propriétés continue d'augmenter. De janvier à avril, la valeur moyenne d'une maison unifamiliale a monté de 7% à 210 000 $. Sur l'île de Montréal, cette moyenne atteignait 322 000 $.

En conséquence, la chambre immobilière ne s'attend pas à un ralentissement du côté des transactions. «Le marché immobilier demeure vigoureux et positif, tant pour les vendeurs que pour les acheteurs, souligne Michel Beauséjour, chef de la direction de la CIGM. Si tous les indicateurs socio-économiques demeurent tels qu'actuellement, le marché sera aussi actif cette année qu'en 2005.»

L'autre facteur qui suscite l'enthousiasme de la CIGM, c'est le sondage qu'elle publie mardi.

L'enquête réalisée par Le groupe Multi Réso auprès de 349 personnes souligne que les intentions de vendre et d'acheter augmentent encore.

Le sondage téléphonique effectué cet hiver relève que 25% des répondants entendent faire un achat d'ici 5 ans, alors que 9% d'entre eux sont prêts à passer à l'acte dans les 12 prochains mois. En 2003, ces proportions respectives étaient de 21% et 8%, alors qu'en 2001, elles étaient de 20% et 6%.

Du côté des vendeurs potentiels, 23% des personnes interrogées songent à céder leur propriété d'ici 5 ans, alors qu'elles étaient 21% et 18% en 2003 et 2001.

«Ces résultats tendent à démontrer que le marché immobilier, qui a connu une année record en 2005, demeurera vigoureux et stable au cours des prochaines années, ce qui est une excellente nouvelle autant pour nos membres que pour l'ensemble des consommateurs», ajoute Michel Beauséjour.

Par ailleurs, le sondage permet à la chambre immobilière montréalaise de dresser le portrait robot de l'acheter et du vendeur dans la région métropolitaine.

L'acheteur est un couple dans 65% des cas, et l'âge moyen est de 40 ans. Les diplômés du collégial (47%) et du niveau universitaire (37%) forment une vaste majorité du marché.

Du côté des vendeurs, 53% sont des couples et l'âge moyen est de 48 ans. Les diplômés du collégial (36%) et des universités (39%) sont toutefois moins nombreux.

La marge d'erreur est de 5,2%, 19 fois sur 20.