C'est la principale conclusion d'une étude menée par Clayton Research pour la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM).

C'est la principale conclusion d'une étude menée par Clayton Research pour la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM).

En moyenne, les dépenses liées à la vente ou à l'achat d'une propriété sont maintenant de 21 325 $, soit 29% de plus qu'en 2003. Ces dépenses incluent les articles ménagers, les appareils électroménagers, les frais de déménagement, les rénovations, les taxes et les services.

En tout, les ventes de maisons existantes sur le système MLS à travers le Québec ont généré 1,5 G$ de retombées annuelles entre 2002 et 2004, soit 36% de plus qu'entre 2000 et 2002.

Au total, 17 850 emplois directs et indirects à temps plein ont été créés par le marché de l'immobilier résidentiel, soit 850 postes de plus qu'entre 2000 et 2002. Ce sont surtout les domaines de la finance, des assurances et de l'immobilier (26%), le commerce (18%) et les services professionnels (17%) qui en bénéficient.

La chambre immobilière y voit une bonne nouvelle. «Ces données révèlent que l'activité de courtage immobilier, de par son importance, contribue de manière significative à la vigueur de l'économie québécoise», indique Michel Beauséjour, chef de la direction de la CIGM.

Sans trop de surprise, c'est la région de Montréal qui génère 70% des retombées provinciales. La CIGM explique cela par le prix moyen supérieur des résidences qui entraîne des commissions et taxes plus élevées.

Chaque transaction montréalaise entraîne 22 170 $ de dépenses connexes, soit 2470 $ ou 11% de plus que la moyenne des autres régions.