Dans son dernier numéro de Perspectives du secteur immobilier, publié aujourd'hui, Études économiques Scotia précise que bien que le risque d'une correction du prix des maisons augmente alors que le présent cycle se prolonge et que le loyer de l'argent continue d'augmenter, il demeure peu probable que les prix se mettent à chuter de façon importante.

Dans son dernier numéro de Perspectives du secteur immobilier, publié aujourd'hui, Études économiques Scotia précise que bien que le risque d'une correction du prix des maisons augmente alors que le présent cycle se prolonge et que le loyer de l'argent continue d'augmenter, il demeure peu probable que les prix se mettent à chuter de façon importante.

Adrienne Warren, économiste principale au sein d'Études économiques Scotia, souligne que le Canada a connu trois autres cycles haussiers du prix des maisons au cours des 50 dernières années, d'une durée de cinq à six ans chacun, alors que la hausse actuelle dure depuis environ sept ans.

Selon elle, dans l'ensemble, la possibilité que la tendance des prix se renverse de façon appréciable sur le plan national est relativement faible, si on considère entre autres que le prix des maisons au Canada n'a chuté qu'au cours de sept des 50 dernières années.

Tout rajustement à la baisse des prix réels serait plutôt le fait d'une érosion inflationniste.

Le boom qu'a connu le secteur de l'habitation au Canada ces dernières années est à l'origine, à ce jour, d'une hausse de 40 pour cent de la moyenne nationale du prix des maisons, selon les économistes de la Banque Scotia.