Il explique que lorsque la société d'État installe des lignes de distribution sur poteaux, elle en assume les frais, hormis le raccordement aux immeubles desservis. Mais comme l'enfouissement coûte plus cher, c'est le «surcoût» de 1500 $ qu'elle réclame.

Il explique que lorsque la société d'État installe des lignes de distribution sur poteaux, elle en assume les frais, hormis le raccordement aux immeubles desservis. Mais comme l'enfouissement coûte plus cher, c'est le «surcoût» de 1500 $ qu'elle réclame.

Quant au montant relatif à l'enterrement des câbles aériens existants, il peut atteindre 25 000 $ selon la nature du sol, la proximité ou non des immeubles de la rue, de la nécessité ou non de tout «chambarder» devant et derrière. «L'enfouissement des fils sur un kilomètre de rue dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, par exemple, coûterait, en principe, 15 millions $», révèle François Marchand, du service des communications de la Ville de Québec. Ce qui illustre, d'après lui, le gigantisme des dépenses que pourrait encourir la Ville à cette fin, dans et hors les secteurs patrimoniaux et touristiques de son territoire. Cela, même dans le cadre de programmes avantageux à frais partagés avec Hydro-Québec et le ministère des Ressources naturelles tel qu'il y en a eu ces récentes années.

Jusqu'à présent donc, d'importants travaux d'enfouissement ont eu lieu dans le Vieux-Québec et dans une partie du Vieux-Sillery. «On en exécute actuellement du côté du Trait-Carré à Charlesbourg et on en entreprendra dans la grande côte de Cap-Rouge. Le quartier Saint-Jean-Baptiste, lui, est dans la mire», détaille-t-il.

Pour le reste, Québec tient pour important de favoriser l'enfouissement dans les «développements neufs» du côté de Lebourgneuf, de Pointe-Sainte-Foy ou du power center de Beauport.

M. Simard rappelle que, non seulement le câblage aérien coûte moins cher, mais son espérance de vie utile est de 40 ans par opposition à 30 ans pour les réseaux enfouis. Mais c'est le prix à payer pour l'embellissement du paysage et la protection du réseau contre les intempéries. «Puisque les fils enfouis ne subissent aucune tension mécanique durant leur installation, il est possible qu'ils durent plus longtemps qu'on ne le prévoit», pondère-t-il.