«On voulait offrir quelque chose de différent et revenir à de plus grandes superficies, explique Stéphane Côté, président de Développements McGill. Quand on a commencé dans le Vieux-Montréal en 1998, les espaces de 1500 à 2000 pieds carrés étaient plutôt courants, mais la hausse des coûts de construction fait en sorte que les appartements sont aujourd'hui plus petits. C'est une tendance qui se voit dans toutes les grandes villes.»

«On voulait offrir quelque chose de différent et revenir à de plus grandes superficies, explique Stéphane Côté, président de Développements McGill. Quand on a commencé dans le Vieux-Montréal en 1998, les espaces de 1500 à 2000 pieds carrés étaient plutôt courants, mais la hausse des coûts de construction fait en sorte que les appartements sont aujourd'hui plus petits. C'est une tendance qui se voit dans toutes les grandes villes.»

Pour aller à contre-courant de cette tendance, le promoteur a donc travaillé très fort depuis un an pour construire une structure en béton et offrir des appartement au prix moyen de 250$ le pied carré. Les 47 logements de la phase I auront en moyenne 1100 pieds carrés. Il s'agit de surfaces fort intéressantes, d'autant plus qu'elles seront mises en valeur par des plafonds de neuf pieds. Les intérieurs seront aérés et fonctionnels. «On a voulu ramener le côté loft à son essence, dit l'architecte Jean Pelland, de Nomade Architecture. Les espaces sont donc complètement ouverts, des cloisons flottent dans l'espace pour subdiviser et donner de l'intimité, mais on sentira vraiment l'évolution de la journée à l'intérieur des condos.»

De la lumière et des balcons

Pour la conception du M9, le promoteur s'est beaucoup fié aux commentaires des clients dans les bureaux de vente, souligne Stéphane Côté. «Lorsqu'on rencontre des gens dans le Vieux-Montréal, ils nous disent qu'ils veulent de la lumière, beaucoup de fenêtres et des espaces extérieurs, comme des balcons et des terrasses.»

Dès le premier coup d'oeil, l'abondance de fenêtres du M9 attire l'attention. Les lofts compteront 30 pieds de façade à l'avant et 40 pieds à l'arrière, le tout vitré du plancher au plafond. La lumière du jour pourra donc pénétrer profondément dans les lofts, alors que les propriétaires auront tous un accès à l'extérieur grâce à un balcon ou une juliette. C'est le consortium Nomade-Arcop qui s'est chargé des plans. «Le M9 devait cadrer dans un secteur voué à la technologie, rappelle Jean Pelland. Le bâtiment reflète ce côté contemporain et il a les caractéristiques d'un bâtiment industriel.»

Petit clin d'oeil à une tradition bien montréalaise, les amateurs de plex convoiteront sans doute les quelques maisons de ville au rez-de-chaussée. Elles comportent une entrée, rue Prince et une petite cour à l'arrière. La cour sera éventuellement encadrée par les phases II et III du projet, qui s'étendront sur les rues Prince, Wellington et Duke. Un jardin avec bassin d'eau et une terrasse commune seront aménagés. La terrasse sera par ailleurs visible à travers le hall d'entrée transparent de l'édifice.

Les deux façades du bâtiment seront complètement différentes. Du verre et un élément de coloration vert lime animeront la façade couverte de balcons à la française et de garde-corps en verre trempé. À l'arrière, des panneaux de béton brun, qui ressemble à s'y méprendre à du bois, imposeront leur présence, avec une multitude de balcons.

Un quartier en pleine effervescence

En plus de constituer un bassin d'acheteurs importants, les 10000 travailleurs à la Cité du multimédia attirent commerces et restaurants. Le M9 s'implante donc dans un quartier en pleine effervescence. Cette dynamique était très importante pour Jean Pelland. «On a créé un projet qui cadre dans son contexte, qui se veut en continuité avec ce qui se fait dans le quartier et non pas quelque chose d'importé. Le quartier est en quelque sorte une annexe branchée du Vieux-Montréal orientée vers l'avenir.»

La neuvième et dernière phase de la Cité du multimédia devrait débuter au début de 2006. Symboliquement, la Cité sera donc complétée et les premiers occupants devraient pouvoir emménager dans un quartier en pleine mutation, un an plus tard.

Enfin, le projet M9 a pu être conçu sans contrainte patrimoniale. «Tous les bâtiments dans la cité sont contemporains; on voulait arriver avec une expression forte pour le secteur et pour les gens qui cherchent quelque chose de moderne et de différent», conclut Stéphane Côté.

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