Mais il y a des moyens plus simples pour diminuer sa consommation que de changer de maison. Marie-Josée fait une double économie sans effort. «Je fais le lavage en fin d'après-midi et, plutôt que d'utiliser le sèche-linge, je mets le linge sur des cintres que je place sur le pôle à rideau de douche. Le lendemain matin, c'est sec et prêt à ranger. Pour les maisons et logements dont l'air est trop sec en hiver, et où il y a un humidificateur, ça l'empêche de fonctionner.»

Mais il y a des moyens plus simples pour diminuer sa consommation que de changer de maison. Marie-Josée fait une double économie sans effort. «Je fais le lavage en fin d'après-midi et, plutôt que d'utiliser le sèche-linge, je mets le linge sur des cintres que je place sur le pôle à rideau de douche. Le lendemain matin, c'est sec et prêt à ranger. Pour les maisons et logements dont l'air est trop sec en hiver, et où il y a un humidificateur, ça l'empêche de fonctionner.»

René Bédard laisse la porte du four entrouverte après la cuisson pour que la chaleur résiduelle contribue au chauffage de la pièce.

Utiliser un spa extérieur n'est peut-être pas la meilleure façon de sauver des kilowatts, mais René Bédard a pris soin de tailler un couvercle sur mesure en styromousse pour le sien, et il a grandement réduit sa consommation d'électricité.

À première vue, Benoît Nadeau n'est pas le consommateur-modèle, il possède plusieurs véhicules et se chauffe au bois. Mais cet ingénieur est en réalité un écologiste engagé.

«Mon appareil de chauffage est un des plus performants au niveau du nettoyage des gaz de combustion, ayant une chambre de post-combustion, avec en plus un échangeur de chaleur et un système de convection forcée qui fait en sorte qu'on récupère un maximum de chaleur pour chauffer la maison sans faire intervenir les plinthes électriques.»

Il cultive son propre lopin de terre, avec une forêt qui lui fournit le bois dont il a besoin, mais il reconnaît que «si tout le monde se chauffait au bois en ville, ça pourrait devenir invivable».

Il possède aussi trois véhicules, mais il ne dépense pas trois fois plus pour autant. Un vieux camion (1989) lui sert pour le transport du bois et l'entretien de sa terre, une Renault Alliance 1984 pour ses transports l'hiver et une moto 1984 pour l'été. Avec un bon entretien mécanique, ses véhicules ont une performance respectable en matière de pollution, dit-il, et «vieux à ce point, ils sont devenus le symbole de mon engagement écologique».

Il se fait même un devoir d'user ses vêtements à la corde «au grand déplaisir de certaines de mes collègues de travail»...

Claude L'Heureux ne jure que par les vieilles autos lui aussi. Sa Toyota Corrola a 12 ans «et je compte bien la garder encore huit ans». Si sa voiture n'est pas aussi efficace que les neuves, ce retraité adopte une «conduite zen»: utilisation maximale du régulateur de vitesse, du chauffe-moteur et des autobus quand l'auto n'est pas nécessaire.

Aline Jacques n'utilise jamais la sécheuse et se chauffe au bois, mais elle fait un petit effort supplémentaire en retirant une ampoule sur ses luminaires qui en comptent deux ou plus.

Lucie LeBel ne vide jamais sa piscine hors terre, «quel énorme gaspille que de voir toute cette eau jetée aux égouts». Un bon entretien l'automne et un traitement-choc au printemps suffisent, dit-elle. L'été, le filtreur est éteint entre 21 h et 9 h. Mais surtout: «je n'ai jamais au grand jamais installé de démarreur à distance. Je trouve abominable tous ces gens qui partent la voiture pour la dégeler ou la déneiger et qui laissent le moteur tourner quand ils sortent de l'auto pour faire leurs courses».

Nicolas Faucher a expérimenté le truc qui consiste à couper le moteur de son véhicule lorsqu'il tourne au ralenti pendant plus de 10 secondes. Sur un seul trajet de 10 minutes vers le bureau, le moteur est arrêté pendant deux minutes. En retranchant le temps de redémarrage, il économise 90 secondes par trajet, 15 minutes par semaine. D'après nos calculs, il économiserait en un an à peu près l'équivalent d'un aller-retour Québec/Montréal.

Êtes-vous énergivore ou éconergétique?

En répondant aux question suivantes, vous le saurez. Selon le résultat, vous pourrez soit vous féliciter, soit choisir de modifier certaines habitudes. Votre consommation d'énergie s'en ressentira et votre budget aussi!

Chez nous, on a pris l'habitude...

- d'éteindre l'ordinateur plutôt que de le laisser en mode de veille à la fin de la journée

- d'abaisser la consigne des thermostats à 17ºC avant d'aller dormir

- de vérifier s'il y a des ouvertures où pourrait s'infiltrer l'air froid en hiver

- d'éteindre les lumières dans les pièces inoccupées

- de réparer sans tarder les robinets qui fuient

- de refermer les portes rapidement en hiver

- d'utiliser le ventilateur pour enlever l'humidité plutôt que d'augmenter le point de consigne du chauffage

- de remplacer les ampoules à incandescence par des fluorescents compacts

- d'utiliser de l'eau froide pour le lavage des vêtements de couleur

- de ne pas avoir recours au cycle de séchage pour la vaisselle

- de rincer la vaisselle à l'eau froide avant de la confier au cycle court

- d'utiliser une minuterie pour l'éclairage extérieur et le chauffe-moteur

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Source: Hydro-Québec