C'est ce que prétend la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) dans son Guide du chauffage au bois résidentiel, lequel a été édité en 2002.

C'est ce que prétend la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) dans son Guide du chauffage au bois résidentiel, lequel a été édité en 2002.

Du fait de l'augmentation constante du prix de l'électricité et des combustibles fossiles - non renouvelables - tels le gaz, la SCHL pense que le bois est une solution de rechange viable. En outre, elle fait le pari que ceux qui vivent dans les milieux périurbains et au-delà, «se tourneront de nouveau vers cette source de combustible traditionnelle.»

Actuellement, la demande touchant les fournaises à bois vient surtout de la campagne ou de la banlieue assez lointaine ainsi qu'en témoigne Louise Labrie du Centre du foyer de Pintendre et François Plourde de la quincaillerie Durand, boulevard L'Ormière.

Cependant, selon l'organisme fédéral, les particuliers sont conscients de la nécessité de réduire les émissions de fumée. Or les appareils de chauffage au bois (poêles, foyers et fournaises) y concourent désormais.

«Pour beaucoup, opter pour un combustible renouvelable, efficace et autosuffisant, tel que le bois, constitue une décision éclairée», soutient la SCHL.Dans les agglomérations urbaines, sinon pour le chauffage d'appoint, on n'est pas très friand du bois.

L'histoire récente démontre qu'on préfère une énergie sans l'irritant de la fumée et du stockage de combustible. C'est pourquoi, l'électricité a encore la préférence. Et le gaz naturel, dans une moindre mesure.

D'un autre côté, le chauffage au moyen de plinthes électriques est un expédient économique en construction neuve. En cela, il augmente la compétitivité des entreprises de construction.

Cependant, le chauffage au bois n'est, en principe, pas interdit en ville. Pour peu qu'on ne mette pas en place des appareils primitifs comme des «truies».

«Il faut que le poêle, le foyer ou la fournaise soit conforme et étayé, quant à son installation, par un certificat de conformité», déclare Guillaume Paquet, inspecteur au Service de protection contre les incendies de Québec.

La mise en place doit être exécutée suivant les exigences du Code national du bâtiment (Code d'installation des appareils à combustibles solides et du matériel connexe). Mieux, par un membre en règle de l'Association des professionnels du chauffage.

Selon le Bureau d'assurance du Canada (BAC), il n'y a pas d'interdit à l'installation chez soi d'un appareil de chauffage au bois. Y compris une fournaise. Pourvu qu'on puisse produire un certificat de conformité qui, du coup, engage la responsabilité de l'installateur.

Le BAC met cependant ce «bémol»: en pleine ville, votre assureur pourrait s'y opposer aussi bien que votre municipalité. Il faut donc vous en informer.

«Je ne suis pas assez pauvre pour me chauffer au bois», disaient jusqu'à dernièrement encore certains particuliers. De nos jours, oppose un observateur, le bois peut être considéré comme un choix judicieux.