Luc était impatient d'en parler à l'inspecteur en bâtiment Mario Grondines, d'Habitation-Expert, qui s'est d'ailleurs rendu chez lui cette semaine. Une lézarde dans le crépi des fondations les tourmentait aussi, de même qu'un ajour qui se forme sous la porte d'entrée principale avec l'arrivée de l'hiver.

Luc était impatient d'en parler à l'inspecteur en bâtiment Mario Grondines, d'Habitation-Expert, qui s'est d'ailleurs rendu chez lui cette semaine. Une lézarde dans le crépi des fondations les tourmentait aussi, de même qu'un ajour qui se forme sous la porte d'entrée principale avec l'arrivée de l'hiver.

La détérioration des bardeaux résulte de l'assèchement par la chaleur, explique M. Grondines. Parce que le versant est orienté ouest, d'une part; l'entretoit produisant jusqu'à son faîte une chaleur d'étuve l'été, d'autre part. La température peut atteindre et même dépasser les 130 °F (55 °C). Il recommande donc à M. Guillot la mise en place d'un aérateur «à profil haut» dont la lamelle inférieure dépassera de 6 po le pignon de la toiture. Il entraînera dehors une grande partie de la chaleur accumulée. «De plus, vous donnez la chance à votre bardeau de tenir encore quelques années», dit-il.

Lézarde dans le crépi, c'est vrai. Mais M. Grondines constate qu'elle s'échappe du crépi pour s'enfoncer dans le sol. Elle ne lui paraît cependant présenter aucun danger. Il s'agit sans doute d'un retrait qui s'est produit à l'origine lors du séchage du béton. Lorsque l'écart est inférieur à l'épaisseur d'un 25 cents, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. «À 1/4 po, là c'est plus grave. Et, généralement, il y en a une deuxième. Dans ce cas, il faut faire regarder ça de plus près par une entreprise spécialisée en la matière», croit-il.

Quant à l'ajour appréhendée sous la porte, l'expert estime qu'il ne faut pas s'en faire outre mesure. L'été, il est normal qu'elle ferme juste et que l'hiver elle laisse un certain ajour par contraction. «Ajuster la hauteur de votre coupe-bise sous la porte», lui dit-il simplement. Tandis qu'un peu d'air qui s'insinue dans une maison aussi bien isolée n'a rien de catastrophique.

Autres vérifications

Autrement, M. Grondines, recommande à la manière de la SCHL dans son Manuel du propriétaire occupant, de vérifier l'état du revêtement extérieur; de veiller à ce que votre système de chauffage soit minutieusement inspecté. Par ailleurs, il faut faire ramoner votre cheminée et nettoyer les filtres de la hotte de cuisinière et de la fournaise.

Passez l'aspirateur dans vos plinthes électriques avant de les mettre en marche aussi bien que sur les radiateurs qui affleurent les planchers; si vous avez des détecteurs de fumée à l'électricité qui ont l'âge canonique de 15 ans, vaut mieux les changer tout en prévoyant un détecteur supplétif à batterie près de chambres.

La main gauche sur le solin de l'évent de toit, le conseiller en bâtiment Mario Grondines constate qu'il est bien scellé. Luc Guillot, à gauche, est conscient de la nécessité de garder sans cesse la maison familiale en bon état.

Sur le toit, voyez à ce que les solins de cheminée, de l'évent de toit ou du mat d'électricité soient bien scellés. De même les clous et vis apparents. Sous vos soffites, chassez les saletés et débris qui pourraient encombrer les orifices d'entrée et de sortie d'air de l'échangeur d'air. Et de peur qu'il ne donne lieu à de la condensation dans l'entretoit, «laissez-le fonctionner tout l'hiver», exhorte M. Grondines.