«Les coûts de propriété se sont améliorés au Québec, grâce à la baisse de la demande et à l'augmentation de l'offre, qui ont freiné la hausse des prix des maisons», estime Allan Seychuk, économiste à la RBC.

«Les coûts de propriété se sont améliorés au Québec, grâce à la baisse de la demande et à l'augmentation de l'offre, qui ont freiné la hausse des prix des maisons», estime Allan Seychuk, économiste à la RBC.

L'indice d'accessibilité à la propriété de la Banque Royale pour le Québec - qui mesure la proportion du revenu des ménages avant impôts consacrée aux frais de propriété d'une maison individuelle - a enregistré la plus forte progression au Canada au deuxième trimestre, à 34,6 pour cent.

L'indice pour les autres catégories de logements populaires variait de 42,3 pour cent pour une maison de deux étages standard à 29,9 pour cent pour une maison en rangée standard et à 27,7 pour cent (sans les frais d'entretien) pour un appartement en copropriété standard.

L'étude note que, malgré l'amélioration au deuxième trimestre, les hausses de prix constantes des dernières années et la croissance annuelle plus faible des revenus se sont combinées pour faire du Québec l'une des provinces les moins abordables pour l'achat d'une maison au Canada.

Dans les prochains mois, la détérioration de l'accessibilité devrait faire ralentir encore davantage le marché immobilier de la province, alors que les taux hypothécaires augmenteront et que la demande accumulée au cours des années 1990 continuera de s'épuiser.

À Montréal, l'accès à la propriété s'est amélioré, grâce au ralentissement des hausses de prix et à la baisse des taux hypothécaires. Les coûts de propriété d'une maison de deux étages moyenne atteignaient 43,5 pour cent du revenu avant impôts des ménages, moins qu'à Toronto ou Vancouver, mais beaucoup plus que dans la plupart des autres grandes villes du Canada.

L'indice d'accessibilité d'une maison en rangée standard était de 30,6 pour cent, de 34,3 pour cent pour une maison individuelle et de 28,1 pour cent pour un appartement en copropriété moyen.

Pour les principales villes du Canada, l'indice d'accessibilité à la propriété pour une maison individuelle s'est établi comme suit: Vancouver 55,3 pour cent, Toronto 42,1 pour cent, Calgary 32,8 pour cent, Ottawa 32,1 pour cent et Edmonton 27,6 pour cent.

Pour l'ensemble du Canada, l'accès à la propriété s'est amélioré au Canada au deuxième trimestre de 2005, alors que la baisse des taux hypothécaires compensait les hausses de prix.

L'étude constate que l'Ontario a affiché quelques-uns des meilleurs gains d'accessibilité, alors qu'ils ont été marginaux dans les provinces de l'Atlantique. Même en Colombie-Britannique, où les prix des maisons grimpent rapidement, les frais de propriété sont devenus plus faciles à assumer au deuxième trimestre grâce à la forte croissance des revenus et à la baisse des coûts d'emprunt.