Il s'agit d'une légère hausse de 1,5 % par rapport à mai, mais à la mi-temps de l'année, la valeur des permis supplante de 10,5 % celle de la période correspondante, l'an dernier.

Il s'agit d'une légère hausse de 1,5 % par rapport à mai, mais à la mi-temps de l'année, la valeur des permis supplante de 10,5 % celle de la période correspondante, l'an dernier.

En juin au Québec, le cap du milliard a été franchi de 23 millions, ce qui représente un gain de 4,4 % par rapport à mai. Depuis le début de l'année, la société distincte se démarque cependant en tirant de la patte de 4,1 % sur l'an dernier, à hauteur tout de même de 5,6 milliards, à cause d'un effritement de 13,2 % de la valeur des permis émis dans la construction non résidentielle.

Le secteur commercial est presque à flot avec un repli minime de 0,7 %; l'industriel ne fait pas trop mal avec une érosion de 4,6 %, mais le secteur industriel et gouvernemental a fondu de 43,3 %.

Mince consolation, des quelques 396 millions engagés dans la construction industrielle depuis janvier au Québec, 283,3 millions sont allés au secteur de la fabrication. Cela témoigne du dynamisme des manufacturiers malgré les difficultés causées par l'appréciation du dollar qui rogne à la fois ses parts de marché et ses marges de profit.

En juin, la fabrication a accaparé 79,1 des 106,7 millions investis par les industriels dans l'amélioration de leurs installations, selon une ventilation préparée pour La Presse Affaires par Valérie Gaudreault, économiste à Statistique Canada.

Dans le secteur résidentiel, la maison unifamiliale a toujours la cote dans la Belle Province avec une valeur des permis qui dépasse les 436 millions, soit à des poussières près la même chose qu'en mai.

En revanche, on a assisté à un bond prodigieux de 36,8 % de la valeur des permis pour le logement multifamilial (multiplex, maisons jumelée ou en rangée, condos) qui atteint 284 millions.

La région métropolitaine, qui inclut pour les fins de la présente enquête les îles de Montréal et de Laval ainsi que leurs couronnes nord et sud, s'empare de la part du lion de ce marché avec un saut catapulté de 54,71 % qui porte à 209 millions sur 399 la valeur totale des permis de ce type d'habitations.

Les chiffres très encourageants du marché résidentiel montréalais ont compensé la chute de 23,2 % du secteur non résidentiel, beaucoup plus volatil, il est vrai, lorsque considéré sur une base mensuelle.

Depuis le début de l'année toutefois, il accuse un recul de 6,3 % sur l'an dernier à cause de la chute de 211 millions, ou 64,3 %, de la valeur des permis dans le secteur institutionnel (hôpitaux, écoles, édifices gouvernementaux, etc.).

Depuis le début de l'année, la valeur des permis de construction dans la région métropolitaine atteint 2,9 milliards, dont deux milliards dans la construction résidentielle.

Les permis de bâtir devancent généralement de deux à trois mois les mises en chantier, dans le secteur résidentiel du moins. La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) publie ce matin, les chiffres de juillet.

En juin, on avait enregistré pour le Canada 237 200 unités, sur une base annualisée, un sommet historique duquel on devrait s'être légèrement replié, selon les experts.