Les climatiseurs de fenêtres sont maintenant interdits dans la plupart des cours intérieures des anciens triplex convertis en copropriétés, qui bordent beaucoup des rues de l'est de l'arrondissement. Et les propriétaires doivent les remiser entre le 15 octobre et le 15 mai, pour éviter de dépareiller outre mesure les façades.

Les climatiseurs de fenêtres sont maintenant interdits dans la plupart des cours intérieures des anciens triplex convertis en copropriétés, qui bordent beaucoup des rues de l'est de l'arrondissement. Et les propriétaires doivent les remiser entre le 15 octobre et le 15 mai, pour éviter de dépareiller outre mesure les façades.

«Le nouveau règlement sur le bruit porte surtout sur les climatiseurs», explique Chantal Séguin, du département de l'aménagement de l'arrondissement. «Pour les climatiseurs de fenêtres, il n'y a pas besoin de permis, mais il y a un certain nombre de règles très précises. Et pour les appareils non amovibles, il faut un permis, et ils doivent être sur le toit. En général, les gens comprennent et suivent le règlement. Il y a un nombre assez petit de plaintes fondées.»

À la première année du règlement, seulement quatre des 38 plaintes enregistrées ont nécessité un recours à la cour municipale; 10 autres ont nécessité des travaux importants pour les propriétaires fautifs.

Les appareils de fenêtres ne peuvent pas être installés à moins de deux mètres d'une autre fenêtre, d'une porte, d'un balcon ou d'une terrasse. Ils ne peuvent pas non plus être installés côté jardin, si le mur d'une maison se trouve à moins de trois mètres de la limite du terrain; cela limite fort l'installation dans les cours intérieures, souvent en U, qui forment une caisse de résonnance pour les climatiseurs.

Selon Mme Séguin, ces restrictions ont poussé plusieurs propriétaires à installer des climatiseurs fixes sur le toit. Il leur faut avoir un permis, l'appareil ne peut être visible de la rue, et il doit se trouver à une certaine distance des parapets et des murs.

Quand un appel est logé, le plaignant est visité par un inspecteur dans les 48 heures, assure Mme Séguin. S'il y a lieu, le voisin fautif reçoit la visite de l'inspecteur, qui demande certains ajustements. «Nous essayons de trouver des solutions négociées, verbales, sans passer par l'écrit.»