Ce duplex détaché a en effet fière allure avec sa façade de brique multicolore, ses balcons en bois et sa fenestration en saillie à l'avant. Sans parler de l'intérieur où les planchers, les moulures et les armoires de bois encastrées ont conservé leur cachet d'origine. Depuis 10 ans, les propriétaires des deux logements ont poursuivi dans la même direction en restaurant la façade, dont les joints ont été refaits.
Ce duplex détaché a en effet fière allure avec sa façade de brique multicolore, ses balcons en bois et sa fenestration en saillie à l'avant. Sans parler de l'intérieur où les planchers, les moulures et les armoires de bois encastrées ont conservé leur cachet d'origine. Depuis 10 ans, les propriétaires des deux logements ont poursuivi dans la même direction en restaurant la façade, dont les joints ont été refaits.
Les pilastres en bois des balcons ont été remplacés et repeints. À l'arrière, les anciennes galeries ont fait place à des terrasses spacieuses. Et le toit vient tout juste d'être refait.
Les propriétaires du 10 843, rue Laverdure, Michel Trahan et Stéphanie Dansereau, ont également fait aménager la cour arrière et ont fait ériger une clôture en bois.
En 11 ans, les propriétaires auront investi au-delà de 20 000$ dans les travaux d'entretien et d'embellissement du bâtiment, sans compter les transformations à l'intérieur, notamment la modernisation de la cuisine au rez-de-chaussée.
L'appartement d'Andrée Martin, situé au 10 841, rue Laverdure, a conservé ses caractéristiques d'origine avec la chambre de bonne à l'arrière.
Certaines pièces de bois, cadres et armoires, ont été décapés et revernis. Mme Martin, bibliothécaire à la retraite, a même déniché des luminaires chez des antiquaires pour donner un cachet 1920 à l'intérieur.
Loin d'avoir refait la cuisine au goût du jour, elle a plutôt opté pour l'authenticité en conservant la grande armoire en bois qui monte jusqu'au plafond et le comptoir bas caractéristique de cette époque.
Mme Martin ne cache pas que la salle de bains d'époque lui cause des soucis et qu'elle devra se résoudre tôt ou tard à remplacer les conduites et les renvois d'eau ainsi que la robinetterie d'origine.
Stéphanie Dansereau et son conjoint sont très heureux d'avoir fait l'acquisition de la propriété en 1994.
«Notre seul problème, explique-t-elle, c'est de faire pousser le gazon sur le parterre à l'avant de la maison. Les racines des grands arbres, aussi âgés que la propriété, ont envahi le terrain.»
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La Ville de Montréal célèbre cette année les 15 ans de l'Opération du patrimoine architectural de Montréal. Durant ces années de nombreux propriétaires ont été honorés pour avoir fait des rénovations avec le souci de préserver le cachet d'origine de leur maison. La Presse a revisité quelques bâtiments primés par la Ville afin de constater leur état.