Depuis le début de l'année, au Canada, l'activité a également baissé sur les chantiers, mais en avril, le taux annuel désaisonnalisé a par contre monté par rapport à mars dernier.

Depuis le début de l'année, au Canada, l'activité a également baissé sur les chantiers, mais en avril, le taux annuel désaisonnalisé a par contre monté par rapport à mars dernier.

Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), le nombre de mises en chantier a diminué de 9 %, à 3394, en avril dernier dans la région métropolitaine de Montréal, et de 7 % dans l'ensemble du Québec, à 5164, par rapport à l'an dernier.

Par rapport à mars dernier, le nombre annuel désaisonnalisé des mises en chantier au Canada a tout de même augmenté de 5,5 % le mois dernier, à 230 400 logements.

«Le niveau des mises en chantier résidentielles demeure relativement élevé au Canada, mais le rythme de croissance semble ralentir depuis quelques mois, selon le service des études économiques de Desjardins. Le potentiel de croissance du secteur résidentiel s'annonce plus restreint que par le passé en raison d'un plafonnement de la demande.»

«Sur une base annuelle, l'Atlantique (17,1 %) et le Québec (16,3 %) ont le plus fortement contribué à la progression des mises en chantier en avril dernier», a ajouté Jean-François Villeneuve, économiste de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.

«Avril dernier constitue le 23e mois consécutif avec un rythme annuel de mises en chantier de plus de 200 000, soit la plus longue période depuis mai 1989, a souligné Marc Pinsonneault, économiste principal de la Financière Banque Nationale. Les mises en chantier devraient ralentir un peu cette année, en raison d'une certaine hausse des taux hypothécaires et d'une création d'emplois plus faible que durant les années précédentes.»

Le sommet du marché a été atteint vers juin 2004, mais la baisse sera graduelle, a assuré Sébastien Lavoie, économiste du Groupe financier TD.