Comme dans bien des secteurs, des idées fausses circulent: la première étant que les dernières unités sont nécessairement les moins intéressantes. «Cela ne correspond pas vraiment à la réalité, soutient Marie-Johanne Nadeau, vice-présidente à la commercialisation de Développements McGill. Il arrive que des unités soient ramenées sur le marché, lorsqu'un client déménage ou tombe malade et que le promoteur accepte de reprendre le condo, par exemple. Un promoteur peut aussi décider de ne pas mettre toutes les unités en vente au même moment.»

Comme dans bien des secteurs, des idées fausses circulent: la première étant que les dernières unités sont nécessairement les moins intéressantes. «Cela ne correspond pas vraiment à la réalité, soutient Marie-Johanne Nadeau, vice-présidente à la commercialisation de Développements McGill. Il arrive que des unités soient ramenées sur le marché, lorsqu'un client déménage ou tombe malade et que le promoteur accepte de reprendre le condo, par exemple. Un promoteur peut aussi décider de ne pas mettre toutes les unités en vente au même moment.»

Ainsi, il est presque impossible de prévoir quelles unités seront les dernières à trouver preneur. «Ce n'est jamais pareil, convient Sam Scalia, président de Samcon. On ne sait jamais lesquelles seront vendues à la fin. Par exemple, les unités situées du côté soleil se vendent généralement en premier, mais si on ajuste les prix en conséquence, ce pourrait bien être l'inverse qui se produit.»

Car après les hausses du marché de l'immobilier, le prix est devenu un facteur incontournable, poursuit-il. «Logiquement, il y a beaucoup plus d'acheteurs dans le créneau des habitations à moins de 200 000 $ que dans celui des unités à plus de 300 000 $.» Mario Lortie, conseiller chez Habitations Laurendeau, abonde dans le même sens. «Actuellement, le facteur premier est le prix: les unités les plus coûteuses comme celles à l'étage supérieur se vendent en dernier, alors qu'il y a quelques années, c'était les sous-sols qui étaient plus difficiles à vendre.» Les chasseurs d'aubaines pourraient bien être déçus s'ils comptent attendre la fin d'un projet pour faire une bonne affaire.

«Certaines unités pourraient même avoir plus de valeur quand le projet est avancé, puisque le condo a sa pleine valeur lorsqu'il est construit, explique Marie-Johanne Nadeau. L'achat sur plans n'est pas attrayant pour tous les clients et certains préfèrent acheter plus près de la période d'occupation.»

Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas tenter sa chance. «Il peut arriver qu'une forme de baisse de prix soit accordée ou que de petits extras soient donnés à un client, mais on ne le fait pas souvent, surtout que le marché est encore bon», illustre Mario Lortie. Sam Scalia tire la même conclusion.

«Parfois, on baisse le prix. Parfois, on attend. Ça dépend du prix de l'appartement, de son emplacement, du marché et même du temps de l'année.»