Avant d'arrêter votre choix, il est bon de faire quelques vérifications. «Il faut voir si les peintres ne travaillent pas au noir», conseille Hélène Chouinard, agente de communications à la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). Pour ce faire, il faut s'assurer que l'entrepreneur en peinture possède une licence en règle de la Régie (sous-catégorie 4240.1). En cas de doute, cette dernière peut vous confirmer l'information par téléphone ou encore à partir de son site Internet (www.rbq.gouv.qc.ca).

Avant d'arrêter votre choix, il est bon de faire quelques vérifications. «Il faut voir si les peintres ne travaillent pas au noir», conseille Hélène Chouinard, agente de communications à la Régie du bâtiment du Québec (RBQ). Pour ce faire, il faut s'assurer que l'entrepreneur en peinture possède une licence en règle de la Régie (sous-catégorie 4240.1). En cas de doute, cette dernière peut vous confirmer l'information par téléphone ou encore à partir de son site Internet (www.rbq.gouv.qc.ca).

Pas de papier, disponible et pas cher vous semble une formule acceptable? Sachez qu'emprunter cette avenue ne se fait pas sans risque. Travail mal fait ou peintre qui disparaît, argent en poche, avant la fin du contrat ne sont que quelques problèmes que dénonce la RBQ. «Présentement, il y a un manque de peintres et plusieurs personnes s'improvisent professionnels», alerte Mme Chouinard. La vigilance est donc de mise pour éviter les mauvaises surprises.

«L'habit ne fait pas le moine... mais ça aide», blague Jacques Gobeil, directeur du service-conseil Habitation pour le CAA-Québec. À son avis, se fier à son flair peut être un bon indice quand vient le temps de savoir à qui faire confiance. «Il faut magasiner et faire travailler les entrepreneurs les uns contre les autres afin d'obtenir le meilleur prix, ajoute-t-il. Il faut qu'ils se fassent compétition !» Évidemment, il faut comparer les mêmes choses. Qualité de la peinture et ensemble des tâches incluses (qui fait la réparation de fissures ou le déplacement des meubles, par exemple) seront alors à prendre en compte.

Lui-même habitué à la ronde des soumissions, Jean-François Pelchat, propriétaire de Qualipeintre, encourage cette façon de faire. Surtout qu'il est assez difficile d'évaluer combien il peut en coûter pour repeindre un domicile. «C'est du cas par cas», dit-il. «Je peux refaire une maison en entier pour 1800 $, comme j'ai déjà chargé le même montant pour un simple corridor d'entrée! C'est pour ça que les estimations sont gratuites.»

Les tarifs à prévoir varient entre 80 $ à 175 $ par pièce (peinture non incluse) et 200 $ à 350 $ par pièce (peinture incluse). Aussi, le taux horaire d'un peintre varierait entre 10 $ (au noir) et 50 $ (qualifié et peinture incluse).

À la RBQ, Mme Chouinard préfère le paiement «à forfait». Le peintre évalue le nombre d'heures requises et propose le tarif et les délais. Ça convient au client? Un contrat est alors signé par les deux parties.

Même son de cloche du côté du peintre Pelchat, qui n'aime pas beaucoup le travail «à l'heure». «C'est stressant pour le client et c'est sans doute ce qui occasionne le plus de conflits.»

Un dernier tuyau pour économiser? Période achalandée, le printemps n'est pas nécessairement le meilleur moment pour repeindre. Si attendre est une possibilité, M. Pelchat suggère de profiter de l'après-Fêtes (janvier à mars) pour s'activer et ainsi bénéficier de rabais entre 15 % et 20 % sur les taux habituels. Et les avantages ne s'arrêtent pas là, juge-t-il. «On est moins pressé et on conserve nos meilleurs hommes à l'année. L'hiver, ce sont donc eux qui font le travail!»