Très techno, la petite famille Thomas-Bernier, de Laval. Et pourtant, pas un fil qui traîne! Grâce à la station de chargement créée par la designer Josée Séguin, l'ordre règne et la cuisine est un lieu plus rassembleur que jamais.
Marie-Josée Thomas voulait pouvoir consulter son courrier électronique de sa cuisine. Elle voulait également en finir avec ces téléphones cellulaires et autres tablettes jonchant l'îlot, tous fils enchevêtrés. «Moi qui ne supporte pas le désordre! s'exclame-t-elle. Le monticule électronique me sautait aux yeux dès que je rentrais à la maison. Je ne me rendais presque jamais à mon bureau du sous-sol. Je gardais mon portable en haut et il se déchargeait. Je ne savais plus où le poser, l'îlot étant déjà plein.»
Marie-Josée a profité d'une rénovation de la cuisine pour demander à Josée Séguin de régler ces problèmes.
La famille possède quatre téléphones cellulaires: celui de Marie-Josée, les deux de son mari, Éric, et celui de leur adolescente, Rosalie, 14 ans. Chacun a également une tablette électronique, ce qui fait quatre, en comptant celle du cadet, William, 7 ans.
«Ces petits appareils, ça leur prend une organisation spécifique», observe Josée Séguin. Après les rénovations, les voici rangés dans leur console, sorte de caissette ouverte côté avant, qui dissimule la barre électrique, les fils et les chargeurs. L'ordinateur portable demeure bien accessible sur le dessus, ainsi que le téléphone sans fil de la maison. «On a trois cellulaires branchés presque tous les soirs, et au moins une tablette dans la journée», explique Marie-Josée.
La station est en bois plaqué de noyer naturel, huilé en usine, matériau utilisé pour les armoires de cuisine, et repris dans le salon et la salle de bains.
Conciliation travail-famille-école
«La fin de semaine, je cuisine beaucoup pour la semaine à venir. Je peux maintenant consulter mes courriels sans interrompre mon travail.»
Mieux encore, le jeune William s'amuse, à ses côtés, sur l'ordinateur. Outre ses jeux électroniques, il y affiche, pour les montrer à sa mère, des photos d'activités mises sur le web par son enseignante. «Je n'ai plus besoin de dire: on regardera ça après le souper ou après le bain...», raconte Marie-Josée. Quant à Rosalie, élève au secondaire, elle consulte sur l'ordinateur ses notes et ses activités scolaires.
Pour sa part, Éric est devant l'ordinateur tous les soirs, au lieu d'envoyer ses courriels par cellulaire, comme autrefois. «Il peut voir à ses affaires sans se couper de la vie de famille», se réjouit Marie-Josée.
Lors d'une réception familiale à leur domicile, les Thomas-Bernier ont fait tourner sur l'ordi un diaporama de leurs vacances. «C'était génial! rapporte Marie-Josée. Ceux qui en avaient envie les regardaient. On n'avait pas prévu que cet aménagement serait aussi agréable, même avec la visite!»
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE