L'acrylique occupe 80 % du marché de la baignoire, affirme Marianne Truchon, directrice des communications chez Produits Neptune. Même perception du côté d'André L'Heureux, de Proulx & Fils Plomberium.

L'acrylique garde son lustre, ne jaunit pas sous l'effet de la lumière et est très durable. Petit hic écologique : son bilan «énergie grise» est élevé, autrement dit l'étape de la fabrication est polluante.

Les baignoires en «acrylique» sont en réalité composées d'une mince couche d'acrylique moulée et doublée par le dessous d'une épaisseur de fibre de verre, pour donner une rigidité.

Les baignoires de collection sont parfois dites en « polymère », ce qui, dans le jargon de la plomberie, signifie que le plastique qui les compose fait toute l'épaisseur de la baignoire et non seulement une mince couche de surface.

Dans cette catégorie haut de gamme, on trouve des baignoires en pierre naturelle, en cuivre, en matériau composite, en bois, etc.

Proulx & Fils Plomberium vend toujours des bains en fonte émaillée, en plus de ceux en acrylique et en pierre calcaire (limestone). Ce dernier matériau est appelé à prendre une plus grande part de marché au cours des prochaines années, estime M. L'Heureux. Il permet de faire des coquilles minces et résistantes, un bonheur pour les designers. Il est pour le moment un peu plus cher que l'acrylique.