Annie Lalancette, 36 ans, adore transformer des objets utilitaires en luminaires. Cette architecte de Québec a notamment réalisé des lampes à partir de passoires, d'attaches de plastique et d'équerres métalliques trouvées en quincaillerie.

Annie Lalancette, 36 ans, adore transformer des objets utilitaires en luminaires. Cette architecte de Québec a notamment réalisé des lampes à partir de passoires, d'attaches de plastique et d'équerres métalliques trouvées en quincaillerie.

Primé aux Prix intérieurs FERDIE 2007, le lustre Verona a été fabriqué avec 73 bouteilles vides. Le concept est né dans une épicerie européenne, à Québec. «Un jour, j'y ai découvert de jolies bouteilles de boisson gazeuse fabriquées à Vérone. J'aimais leurs dimensions et la couleur du verre légèrement texturé. J'en ai commandé 80 à l'épicier», raconte l'architecte qui possède également une formation en design de l'environnement.

Flamboyant, ce lustre-bijou cache un échafaudage finement élaboré. La structure principale à trois niveaux est composée de trois disques d'aluminium anodisé réalisés par découpage numérique.

Tout est assemblé avec des vis. «Il n'y a aucune soudure», note la conceptrice. Chaque bouteille est retenue au disque grâce à un rayon de roue de vélo. Quatre lampes halogène sont au coeur de la suspension. L'effet d'ensemble? À la fois poétique et technologique.

Annie Lalancette compte bien concevoir d'autres luminaires hors de l'ordinaire. «J'ai déjà de nouvelles idées», dit-elle. Son rêve? Rien de moins que d'en concevoir (un jour!) pour Artemide, une entreprise italienne réputée pour son design et ses technologies de pointe.

 

Photo Paul Dionne

Imposant, ce lustre est composé de 73 bouteilles de boisson gazeuse fabriquées à Vérone.