Plus que jamais, les Québécois voyagent, voire vivent à l'étranger, souvent sous le soleil. Ceux et celles qui finissent par rentrer à la maison rapportent immanquablement des souvenirs, quand ils n'essaient pas carrément de reproduire un peu de leur paradis perdu chez eux. Inspirations.

Mexique en Montréal

Véronique Beaupré travaille très fort, mais elle vit pour voyager. Sa destination de prédilection: le Mexique. Elle y a fait son premier voyage il y a 18 ans, dans un contexte professionnel. Depuis, cette propriétaire d'un salon de coiffure de la métropole est retournée au moins une vingtaine de fois au pays de la tequila, que ce soit à Acapulco, La Manzanilla, Barra de Navidad, Puerto Escondido, Zipolite ou dans la péninsule de Basse-Californie.

Mais le village où elle retourne sans cesse, c'est Sayulita, une destination de surf gypsy-chic sur la côte pacifique, à 45 minutes au sud de Puerto Vallarta. C'est dans les jolies boutiques de la Casa Love et du Petit hôtel Hafa, entre autres, qu'elle fait ses plus belles trouvailles décoratives. Les propriétaires de ces hébergements colorés sont devenus des amis, au fil des visites, et elle s'y sent chez elle comme nulle part ailleurs.

Les premiers souvenirs rapportés de «Sayu», dont les cierges, l'encens, les couvertures, les sacs à courses bigarrés, avaient pour fonction de prolonger un peu le voyage après le retour dans la gadoue de Montréal. «Puis, j'essayais d'y retourner le plus souvent possible.» Les séjours se sont multipliés, et les objets aussi.

«Ce sont tous des coups de coeur. Les souvenirs de voyage, c'est forcément hétéroclite. Mais si on se fie à son instinct, tout finit par s'agencer. Et plus il y en a, plus ça fitte

Véronique s'est aussi promenée au Salvador, en Californie, au Japon, à Bali, à Saint-Barthélemy, entre autres, rapportant également quelques trésors de ces aventures. Son coeur appartient toutefois au Mexique, pour la cuisine, pour les amis, pour la proximité, pour le surf et pour les belles couleurs éclatantes qu'elle a faites siennes.

Couvertures

Des couvertures mexicaines, il y en a partout dans le quatre et demie moderne du Mile End où Véronique a emménagé l'été dernier. Elles servent à se couvrir, certes, mais aussi à ajouter des touches de couleur aux murs et aux meubles blancs et gris, à cacher des papiers jetés pêle-mêle dans un panier, à faire des pique-niques au parc Laurier.

Coussins

Une de ces précieuses couvertures a été «immortalisée» en coussins, grâce aux doigts de fée d'une amie. «Celles aux couleurs fluo sont de plus en plus difficiles à trouver. Je tenais vraiment à cette rose-là, alors on lui a donné une deuxième vie.» Lors de son plus récent voyage à Sayulita, la chineuse a fouillé toutes les boutiques du village pour trouver ses teintes pimpantes de prédilection, sans succès.

Photo David Boily, La Presse

Véronique dans son quatre et demie moderne du Mile End où elle a emménagé l'été dernier.

Accessoires

Bijoux et accessoires peuvent devenir décoratifs lorsque savamment exposés. Ici, ils sont mis en valeur sur une échelle murale blanche. Le sac à franges et la plupart des perles ont été achetés au fil du temps à la boutique Pachamama, sous la Casa Love, à Sayulita.

Jamais sans son surf

Si Véronique a une préférence pour le Sud et la plage, c'est parce qu'elle vénère le dieu Soleil, bien sûr, mais aussi le surf. D'un appartement à l'autre, la planche a été fièrement exposée au salon ou simplement remisée dans un recoin de son espace de rangement, en attendant les prochaines vagues.

Photo David Boily, La Presse

Le sac à franges a été acheté à la boutique Pachamama, sous la Casa Love, à Sayulita sur la côte pacifique mexicaine.

Coquillages

Qu'ils soient dans des pots, dans des vases ou sur un rebord de bain, les coquillages et les pierres polies par l'océan font partie intégrante de la décoration chez Véronique. Qui ne s'est jamais adonné à l'exercice zen de cueillir ces trésors rejetés par la mer?

Chambre à coucher

Vous l'aurez peut-être remarqué: la couleur fétiche et thématique de Véronique est le rose fluo. Il est d'ailleurs conseillé, lorsqu'on se lance dans une déco très hétéroclite, d'avoir une couleur qui unifie. Au mur, on voit une toile de l'artiste Carlito Dalceggio, peinte justement lorsqu'il se trouvait dans la ville de Mexico.

Photo David Boily, La Presse

Au mur de la chambre à coucher, on voit une toile de l'artiste Carlito Dalceggio.