France Roy s'est payé une grosse gâterie : une maison immense, à aire ouverte, qui présente une unité de style exemplaire sur chacun de ses trois niveaux. Elle s'est aussi offert les services de Sandra Patry, une jeune designer qui s'en est donné à coeur joie avec les matériaux les plus chics et les tendances les plus récentes.

France Roy s'est payé une grosse gâterie : une maison immense, à aire ouverte, qui présente une unité de style exemplaire sur chacun de ses trois niveaux. Elle s'est aussi offert les services de Sandra Patry, une jeune designer qui s'en est donné à coeur joie avec les matériaux les plus chics et les tendances les plus récentes.

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Partir de zéro, voilà le rêve de tous les amoureux de la déco. France Roy et Sandra Patry l'ont réalisé en travaillant ensemble pendant un an, «dans un esprit de camaraderie» qui les a stimulées l'une et l'autre.

De toute évidence, l'argent ne posait pas de problème. Comme les deux femmes sont des personnes de goût, le mariage de leurs idées a débouché, en décembre 2007, sur une réalisation «moderne, pas criarde, sobre et élégante», comme le souhaitaient les propriétaires, Mme Roy et son conjoint, Richard Watier.

Dès l'entrée, c'est l'immensité du rez-de-chaussée qui saute aux yeux. Le regard est attiré vers la cuisine, au fond, en raison d'un petit mur de céramique rouge vif. Cette couleur revient en rappels subtils sur le plafonnier à l'entrée de la salle de lavage, sur les accessoires de cuisine et sur un mur de la mezzanine, visible de la salle à manger.

Lignes droites

Le carré et les lignes droites font aussi partie des éléments qui contribuent à l'unité de la résidence. Pour sa cuisine, France Roy a même déniché un sink carré. Elle prononce plutôt «signe», une déformation inusitée et amusante du mot anglais qui signifie «évier».

Les armoires de merisier teintes de couleur ébène, le plancher recouvert de carreaux de porcelaine, les comptoirs de quartz et les sièges qui encadrent l'îlot monumental distillent une agréable harmonie par leur agencement et leurs formes rectilignes.

La colonne porteuse au milieu du rez-de-chaussée a posé un beau défi à la designer. Au lieu d'essayer de la rendre invisible, elle en a fait un point focal en la recouvrant d'un enduit à l'acrylique qui lui donne l'aspect du béton, Des insertions d'inox la métamorphosent en oeuvre d'art.

Parlant d'oeuvre d'art : dans la salle à manger, une fontaine d'eau murale éclairée et encastrée dans une paroi d'ardoise naturelle n'a de cesse d'épater la visite (marque Napoleon). Et on n'a pas encore parlé de la nature qui s'invite dans la maison par les grandes fenêtres sans rideaux. Dans le nouveau quartier de Saint-Georges de Beauce baptisé l'Érablière, l'automne dessine des tableaux vibrants.

Chaque détail de cet intérieur mériterait son petit paragraphe : le lustre en suspension de 12 pieds de hauteur dans la salle à manger; le foyer à gaz double face qui réchauffe le salon et la salle de billard; l'élégant escalier, tout de bois et d'inox; le piano à queue, parfait dans ce salon BCBG.

Dernières tendances

La salle de lavage est un bijou. Pimpante sous ses armoires laquées rouges, elle offre du rangement et un plan de travail pratique recouvert de stratifié métallique dernier cri.

Les trois salles de bains sont des vitrines pour les dernières tendances du confort et de l'esthétique. La salle d'eau du rez-de-chaussée dispose d'un ravissant meuble-lavabo de verre, de carreaux de céramique ultra-luisants et d'une peinture à effet métallique sur ses murs.

À l'étage, la baignoire et le lavabo bénéficient d'un système à débordement des plus raffinés. Au sous-sol, la douche est aussi un sauna, équipé d'une radio et d'un appareil de chromothérapie. La toilette et les lavabos sont carrés. Preuve que l'unité n'a pas fait relâche au sous-sol.