Le directeur artistique Michel Marsolais a conçu une dizaine de ces «toiles de fond» qui évoquent des paysages de ville, de campagne et de banlieue. Le téléspectateur peut ainsi apercevoir la laiterie se profilant par la fenêtre du salon d'Édith Beauchamp (Monique Mercure) comme si le bâtiment était tout près de la maison. «Il a fallu créer des perspectives», explique-t-il.

Le directeur artistique Michel Marsolais a conçu une dizaine de ces «toiles de fond» qui évoquent des paysages de ville, de campagne et de banlieue. Le téléspectateur peut ainsi apercevoir la laiterie se profilant par la fenêtre du salon d'Édith Beauchamp (Monique Mercure) comme si le bâtiment était tout près de la maison. «Il a fallu créer des perspectives», explique-t-il.

La fenestration des décors est très importante. Même si l'action se déroule dans une ville fictive de l'Estrie, Providence, les scènes extérieures de ce téléroman présenté à Radio-Canada sont tournées à Oka, sur le chemin de la Côte rouge. Deux professeurs à la retraite ont accepté que leur terrain et l'extérieur de leur maison deviennent ceux d'Édith, lorsque le scénario le requiert. Sa cuisine de studio, «très côte est américaine», donne l'impression d'avoir été fraîchement rénovée. Sa chambre, en revanche, a gardé ses antiquités et son mobilier artisanal d'inspiration provençale. Et au rez-de-chaussée, il y a de belles poutres au plafond.

Pierre Lavoie (Bernard Fortin), l'un des fils d'Édith, vit dans un condo au décor contemporain. De son salon, il voit un parc. «On a mis des portes pivotantes dans la cuisine et une alcôve arrondie dans la chambre, mentionne Michel Marsolais. Ça influence les mouvements des personnages.» Providence compte une vingtaine de décors. «Il faut faire coller les décors aux personnages, poursuit le directeur artistique. Mais quand il faut ensuite les insérer dans les studios, c'est une démarche qui n'est plus du tout artistique.»