Passionnée de réno et de déco, Lucie-Rose Lévesque a pris en main la remise en beauté d’une maison ancestrale de 1880 dans le pittoresque village de Saint-Raymond-de-Portneuf. Visite en déclinaisons de rose.

Formée en journalisme, Lucie-Rose Lévesque est créatrice de contenu et tient son propre blogue depuis une dizaine d’années. Mère de quatre enfants, elle résidait jusqu’à tout récemment à Saint-Raymond-de-Portneuf — elle vient tout juste de déménager à Donnacona, où elle a trouvé sa « maison de rêve ».

Il y a quelque temps, elle est tombée sur une petite maison à vendre, construite en 1880, à quelques minutes de son ancienne résidence. « J’ai vraiment une passion pour les vieilles maisons ; j’ai moi-même grandi dans une maison ancestrale en Gaspésie, raconte-t-elle. La maison avait besoin d’amour, mais j’ai toujours adoré la rénovation et la déco, mon chum est super manuel… Donc on s’est lancés là-dedans les yeux fermés et on a fait une offre ! »

Le couple a donc acquis la bâtisse en avril 2021 et s’est lancé dans l’aventure. Chemin faisant, il a eu plusieurs surprises… bonnes et mauvaises !

Sous plusieurs couches de tapisserie, de carton, de bois, de peinture et de prélart se sont révélés, à l’étage, les murs et les planchers originaux. Un travail de moine et « beaucoup de jus de bras » qui a permis de redonner à la maison ses « airs de jeunesse » et son cachet.

  • La pièce boudoir, avec quelques journaux d’époque à lire dans ses temps libres !

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    La pièce boudoir, avec quelques journaux d’époque à lire dans ses temps libres !

  • Entre deux murs, de vieux journaux datant des années 1930 ont été trouvés.

    PHOTO FOURNIE PAR LUCIE-ROSE LÉVESQUE

    Entre deux murs, de vieux journaux datant des années 1930 ont été trouvés.

  • L’étage, avant que les planchers et murs originaux soient découverts.

    PHOTO FOURNIE PAR LUCIE-ROSE LÉVESQUE

    L’étage, avant que les planchers et murs originaux soient découverts.

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Entre deux murs, dans une petite pièce au deuxième étage, le couple a découvert des journaux d’époque, certains datant de 1930. « On ne pouvait pas jeter ça, ça faisait partie de l’histoire de la maison », observe Lucie-Rose. La solution ? Tapisser un des murs de cette pièce appelée le « boudoir » avec des pages de journaux recouvertes de Plexiglas, qui deviennent ainsi un élément du décor.

On pensait rénover ça en un mois ou deux, mais ça nous a pris vraiment plus de temps finalement. On a presque tout fait par nous-mêmes, en nous aidant avec des tutoriels.

Lucie-Rose Lévesque

« Évidemment, on a aussi fait appel à des pros, disons que je n’aurais pas tiré des joints moi-même ! », lance-t-elle en riant.

Pinterest, rotin et seconde main

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Lucie-Rose Lévesque s’est occupée de dénicher meubles et accessoires pour décorer la maison avec goût.

Lucie-Rose avait dès le départ le projet de louer la maisonnette en location courte durée. « J’ai grandi dans le domaine touristique, ma mère avait un gîte dans notre maison en Gaspésie et je voyais le potentiel à Saint-Raymond, qui est un endroit très touristique avec la rivière Sainte-Anne, la motoneige et la petite station de ski », détaille-t-elle.

Une fois la maison rénovée — ou du moins, la phase 1 terminée, car les propriétaires aimeraient éventuellement dévoiler le plafond original en lambris de bois au rez-de-chaussée —, il fallait donc la décorer avec goût.

  • Un des éléments que préfère Lucie-Rose Lévesque dans la maison est la tête de lit en bambou de la chambre rose.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Un des éléments que préfère Lucie-Rose Lévesque dans la maison est la tête de lit en bambou de la chambre rose.

  • Dans la salle de bains du rez-de-chaussée, Lucie-Rose Lévesque a osé le rose, pour un résultat fort probant.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Dans la salle de bains du rez-de-chaussée, Lucie-Rose Lévesque a osé le rose, pour un résultat fort probant.

  • Le plancher et les murs originels ont été dévoilés au deuxième étage, puis sablés et vernis.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Le plancher et les murs originels ont été dévoilés au deuxième étage, puis sablés et vernis.

  • La petite salle à manger adjacente à la cuisine, avec ses accessoires en rotin

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    La petite salle à manger adjacente à la cuisine, avec ses accessoires en rotin

  • La cuisine, au rez-de-chaussée

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    La cuisine, au rez-de-chaussée

  • L’ancienne salle à manger du rez-de-chaussée a été convertie en petit salon.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    L’ancienne salle à manger du rez-de-chaussée a été convertie en petit salon.

  • À l’étage se trouve la seconde salle de bains, celle-ci avec une baignoire.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    À l’étage se trouve la seconde salle de bains, celle-ci avec une baignoire.

  • Des plantes artificielles ajoutent du vert à la salle de bains située à l’étage.

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    Des plantes artificielles ajoutent du vert à la salle de bains située à l’étage.

  • La seconde chambre, au deuxième étage

    PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

    La seconde chambre, au deuxième étage

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Celle qui dit « passer sa vie sur Pinterest » avait envie de créer un environnement féminin, autour du rose. « Rose, c’est mon deuxième nom, j’ai une passion pour le rose ! Avec ma fille, on a trouvé le nom de la maison, avec un autre nom de fleur : La Rose Magnolia. »

La Rose Magnolia porte bien son nom : Lucie-Rose a « osé » une salle de bains rose au rez-de-chaussée, sans compter la « chambre rose » à l’étage. Ayant un béguin pour tout ce qui est en rotin, celle-ci s’est attelée à dénicher sur les plateformes de revente en ligne ou dans les petits marchés des meubles et des accessoires de seconde main. « J’y suis vraiment allée avec une esthétique boho, avec des matériaux naturels comme le rotin, des napperons en jute, une petite table en bambou », explique-t-elle.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

De la céramique ? Non : des panneaux d’aluminium ! Les tablettes, elles, viennent d’un artisan de la région et ont été fabriquées à partir de bois d’une maison ancestrale.

Mais la modernité s’invite aussi entre les quatre murs de la maison, notamment avec l’utilisation de panneaux en aluminium de l’entreprise trifluvienne MuraLuxe. Ceux-ci viennent avantageusement remplacer la céramique pour le dosseret dans la cuisine et dans les deux salles de bains. « Tu peux faire imprimer ce que tu veux dessus, et c’est hyper simple à poser. Pas de coulis à faire, tu colles ça dans du silicone et c’est fait ! Côté entretien, c’est comme nettoyer une vitre, et c’est garanti 10 ans », s’enthousiasme-t-elle.

Consultez le site de MuraLuxe

Un projet après un autre

Résultat : une maison mignonne comme tout et très « instagramable ». Un atout, il va sans dire, lorsqu’on veut se démarquer sur le marché. Lucie-Rose a d’ailleurs créé un compte Instagram pour la maison, @larosemagnolia, où les gens ont pu voir évoluer le projet du début à la fin, suivre les rénovations et voir « tout l’amour qu’on y a mis ».

Une façon de faire qui a rapporté : la demande est très forte depuis qu’elle a commencé à louer La Rose Magnolia, en septembre dernier. À tel point que la propriétaire a décidé de suspendre sa page Airbnb et ne prend les réservations que par le compte Instagram.

Une chose est certaine, Lucie-Rose Lévesque semble s’être découvert une passion. Elle a acquis dans son village natal, Val-Brillant, en Gaspésie, une maison datant cette fois de 1888. À suivre… sur Instagram !

Consultez le compte Instagram de La Rose Magnolia