L’agence d’architecture et de design Les Ensembliers travaille depuis un an et demi à la création d’une collection de papiers peints pour la maison Brunschwig et fils, qui sera mise en marché à l’échelle internationale le printemps prochain. Elle poursuit ainsi son association avec l’entreprise française, pour laquelle elle a conçu une collection de tissus et de garnitures.

« Le papier peint revient en force, indique le designer d’intérieur Richard Ouellette, copropriétaire de l’entreprise. Même si le style très contemporain, épuré, reste présent, les gens ont besoin d’un cocon qui les fait se sentir en sécurité. Ce mouvement porte un nom, le maximalisme. Il s’agit d’un retour vers le passé où il y avait énormément d’épaisseurs et des mélanges inattendus. Le papier peint fait partie de cette démarche. La beauté, c’est qu’on peut créer des textures et des fonds, qui peuvent aussi être très épurés et tout à fait contemporains, mais qui apportent une nouvelle dimension à l’espace. »

PHOTO FOURNIE PAR LES ENSEMBLIERS TISSUS

Avant les papiers-peints, Les Ensembliers ont aussi travaillé à une collection de tissus avec la maison Brunschwig et fils, dont celui de la chaise ci-dessus. 

On est dans une phase de transition. La période scandinave épurée est encore là, mais un contre-courant, le maximalisme, est très présent.

Maxime Vandal, architecte, copropriétaire de l’agence Les Ensembliers

PHOTO FOURNIE PAR LES ENSEMBLIERS

Aperçu de la collection de papier peint que prépare l’agence d’architecture et de design Les Ensembliers

Le papier peint peut être utilisé d’une façon ou de l’autre, selon les couleurs et les textures choisies. Les différentes tangentes sont aussi juxtaposées dans un même environnement. « Une pièce à l’ambiance feutrée, colorée, peut être adjacente à un salon contemporain avec des tableaux sur les murs, précise Richard Ouellette. Il y a un mélange au travers des espaces. »

Une chose est certaine : le besoin de mettre autre chose que de la peinture sur le gypse grandit.