Le designer industriel Louis-Philippe Pratte se lance dans la conception de cuisines en bois massif. Le bois provient de la forêt québécoise, sous étiquette FSC (Forest Stewardship Council). Car le fondateur de la marque À Hauteur d'homme tient à ce chaque arbre coupé soit remplacé. Bien qu'une cuisine signée Pratte ne comporte qu'un peu plus d'un demi-arbre!

M. Pratte a conçu trois modèles - Alexandre, Julie et Éva - qui offrent une grande variété de combinaisons. Ils sont d'abord proposés en érable, mais quatre essences, dont le noyer, sont offertes. « Alexandre, c'est le modèle d'entrée de gamme, tous les caissons sont standards », indique le designer. Pour les deux autres modèles, Julie et Éva, le sur-mesure est à l'honneur. « Dans le cas de Julie, les épaisseurs sont plus généreuses. C'est un modèle avec des rangements ouverts, d'un style plus urbain. Quant à Éva, c'est un modèle autoportant, plus épuré, plus luxueux, très design, dans l'esprit loft », poursuit Louis-Philippe Pratte.

Photo: À Hauteur d'homme

Cuisine Éva: le modèle est autoportant et aucune patte n'est apparente.

Les cuisines sont fabriquées par Bois Urbain, entreprise montréalaise qui emploie des jeunes en réinsertion. Elles sont ajustables et personnalisables. Outre l'érable blond - et les autres essences de bois -, le consommateur pourra incorporer des matériaux comme le béton, l'inox et le verre, qui s'ajoutent dans les options. Dans tous les cas, le design sera approuvé par le concepteur. « Nous utilisons du bois massif partout, dit André Goulet, de chez Bois Urbain. On prend du panneau plaqué seulement pour l'intérieur des caissons qui ne sont pas visibles.»

Photo: À Hauteur d'homme

Cuisine Alexandre.

Les cuisines À Hauteur d'homme sont en vente à partir de 1299 $ le pied linéaire. La marque propose également une gamme de neuf produits de mobilier en bois, disponibles dans plusieurs boutiques au Québec et en Ontario.