Le concepteur de mobilier sculptural François-Stephan Côté en a fait son matériau de prédilection. Pendant que sa blonde était en voyage, il avait fabriqué les meubles de leur chambre à coucher avec du contreplaqué russe. Il s'était d'abord exercé sur les étagères de la salle de télévision.

Le concepteur de mobilier sculptural François-Stephan Côté en a fait son matériau de prédilection. Pendant que sa blonde était en voyage, il avait fabriqué les meubles de leur chambre à coucher avec du contreplaqué russe. Il s'était d'abord exercé sur les étagères de la salle de télévision.

Le concepteur de mobilier sculptural François-Stephan Côté a fait du contreplaqué russe son matériau de prédilection. Il s'est d'abord exercé sur les étagères de la salle de télévision.

Dernièrement, il a complété la cuisine en recouvrant le comptoir, le haut de la hotte et les modules d'armoires IKEA avec ce contreplaqué aux stries esthétiques. «Je leur ai appliqué un vernis à base d'huile, explique-t-il. Mais d'habitude, j'utilise un vernis à base d'eau qui est suffisant pour un usage domestique. Il faut en mettre beaucoup sur les chants.»

Le contreplaqué russe est aussi appelé contreplaqué multiplis ou contreplaqué baltique. Il est fait de bois dur, généralement de merisier, et il comporte plus de couches que le contreplaqué ordinaire (environ une dizaine, très minces, pour une planche d'un demi-pouce d'épaisseur). Ces deux caractéristiques lui confèrent une grande rigidité et une excellente stabilité.

À l'Institut québécois d'ébénisterie, c'est un matériau prisé. «Il n'y a pas de défaut dans les couches, mentionne le directeur Réal Dionne. Il ne plie jamais. Et ses côtés (les chants) sont mieux finis.»

François-Stephan Côté l'utilise «de façon brute». Il adore ses chants de la même épaisseur, qu'il laisse visibles après les avoir beaucoup sablés.

Dispendieux

Les artisans de l'ébénisterie L'Art Boise emploient le contreplaqué russe surtout pour des meubles à usage commercial. «C'est assez dispendieux, explique Tommy Teasdale. Puis, c'est difficile à teindre.»

François-Stephan Côté estime que les panneaux de cinq pieds sur cinq (au lieu du quatre pieds sur huit standard) posent «une contrainte de plus pour la conception de meubles». «Dans les quincailleries grande surface, on retrouve surtout des panneaux d'un demi-pouce d'épaisseur, ajoute-t-il. Je préfère le trois quarts de pouce. J'ai un marchand, sur la Rive-Sud, qui me le fait venir.»