Selon elle, une lampe de moindre qualité finira par se briser dans ses articulations. «S'il faut que tu te battes pour la faire tenir, c'est mauvais signe», ajoute-t-elle. Joignant le geste à la parole, Mme Laforest effleure «le classique des classiques», la lampe Tizio, fabriquée par la compagnie italienne Artemide. D'un léger mouvement du doigt, la lampe se détend, recule, s'abaisse tout près de la surface de la table.

Selon elle, une lampe de moindre qualité finira par se briser dans ses articulations. «S'il faut que tu te battes pour la faire tenir, c'est mauvais signe», ajoute-t-elle. Joignant le geste à la parole, Mme Laforest effleure «le classique des classiques», la lampe Tizio, fabriquée par la compagnie italienne Artemide. D'un léger mouvement du doigt, la lampe se détend, recule, s'abaisse tout près de la surface de la table.

La lampe italienne Ribbon est délicate, aérienne et dirigeable. C'est une halogène qui ressemble à un ruban flexible.

«C'est un produit exceptionnel, mentionne la conseillère. Elle a environ 30 ans. Les enfants de nos premiers clients les achètent pour eux-mêmes aujourd'hui. Elle a été la première lampe halogène à basse tension commercialisée pour le résidentiel.» En aluminium noir, elle a deux intensités et elle est offerte en modèle de table ou sur une colonne qui s'ajuste pour lui faire un pied.

À 300 $, elle représente «un investissement à long terme». Et si par malchance elle flanchait à l'usage, elle est réparable, car Transit garde toutes les pièces en inventaire.

Artemide fabrique aussi la Tolemeo Micro, dirigeable, à ampoule incandescente, proposée en plusieurs couleurs toniques. Elle est rudement mignonne.

«Le classique des classiques», la lampe Tizio, fabriquée par la compagnie italienne Artemide.

La Tabla, très sculpturale, a un design d'enfer. Elle a la particularité d'offrir trois intensités, ce qui est souhaitable pour une lampe halogène. «Pour lire, il ne faut pas que l'intensité soit trop forte, prévient Josée Laforest. Pour un éclairage direct, on la règle au plus bas. On peut aussi opter pour un éclairage indirect qu'on dirigera sur une surface blanche.»

«Dans la lignée du transparent», Mme Laforest suggère l'italienne Ribbon. Délicate, aérienne et dirigeable, c'est une halogène qui ressemble à un ruban flexible.

La Ducklight est intéressante au point de vue énergétique. Son tube développé par Artemide donne la qualité d'un fluorescent, avec deux éléments lumineux de six watts à peine. Elle convient à ceux qui travaillent à l'ordinateur.

Les DEL (diodes électroluminescentes) ne sont pas encore adaptées aux lampes de lecture.

L'ampoule d'Edison a la cote

Mélanie Simard, responsable des achats chez Boiteau, observe que les gens ont encore un faible pour l'incandescent, «l'ampoule d'Edison». Évidemment, les bonnes vieilles ampoules, 60 watts minimum pour la lecture, s'insèrent dans des lampes «aux têtes massives».

Les lampes torchères munies d'un ou deux bras de lecture se multiplient sur le marché. Pratiques, elles créent de la hauteur dans la pièce. (Photo Érick Labbé, Le Soleil)

Aujourd'hui, on peut les remplacer par des ampoules fluorescentes, la plupart en forme de spirale, qui consomment moins d'énergie. «Une fluorescente de 15 watts équivaut à une incandescente de 60 watts», précise Mme Simard.

Le lecteur qui préfère l'halogène devrait savoir qu'une lampe avec transformateur produira un éclairage plus localisé, tandis qu'une autre, sans transformateur, donnera une lumière plus diffuse, à cause du réflecteur.

Mélanie Simard aime bien les lampes torchères munies d'un ou deux bras de lecture. «C'est intelligent et décoratif, dit-elle. Ça crée de la hauteur dans la pièce.» Depuis quelques années, les modèles se multiplient.

Et pour ceux qui souhaitent lire et soigner leur dépression saisonnière, voici la Sunburst, équipée d'une ampoule fluorescente de 27 watts qui reproduit la lumière du jour. Un vrai traitement de luminothérapie, à 79,95 $ pour la lampe de table. «Elle est idéale pour le travail manuel fin, car elle ne dégage pas de chaleur», mentionne Mme Simard.