L'artisane qui crée cette vaisselle a d'abord flirté avec la mode, puis s'est orientée en scénographie. Un jour, elle a rencontré un potier. Séduite, Annie-Cécile Tremblay a finalement cédé «au charme sensuel» du tour et de la terre, «pour aussi me centrer», précise-t-elle. Il fallait un point de départ, une source d'inspiration: les contes et légendes d'ici et d'ailleurs ont joué ce rôle. Elle a fréquenté le cégep de Limoilou de 1995 à 1998. «Mais depuis trois ans, mon travail évolue, car je ne voulais pas me cantonner dans un seul thème.»

L'artisane qui crée cette vaisselle a d'abord flirté avec la mode, puis s'est orientée en scénographie. Un jour, elle a rencontré un potier. Séduite, Annie-Cécile Tremblay a finalement cédé «au charme sensuel» du tour et de la terre, «pour aussi me centrer», précise-t-elle. Il fallait un point de départ, une source d'inspiration: les contes et légendes d'ici et d'ailleurs ont joué ce rôle. Elle a fréquenté le cégep de Limoilou de 1995 à 1998. «Mais depuis trois ans, mon travail évolue, car je ne voulais pas me cantonner dans un seul thème.»

C'est d'ailleurs la liberté, la solitude en atelier qui lui permettent d'explorer des univers de personnages qui lui viennent de son imaginaire. «Je leur parle quand ils apparaissent», dit-elle. Des commandes lui sont aussi confiées. La tête de votre grand-père bien-aimé peut ainsi être reproduite le plus fidèlement possible sous les doigts agiles de l'artisane, et s'incarner quotidiennement au coeur de la maison. «Je ne suis pas une caricaturiste. C'est plutôt l'âme du personnage que l'on retrouve en porcelaine.» C'est du reste, pour cette raison qu'elle ne s'engage pas dans des collections complètes de vaisselle. Elle favorise plutôt la pièce individuelle.

Les dessins sur ses assiettes sont réalisés à main levée, en profils larges, sur une poterie qui conserve des minuscules grains de terre visibles, un peu à la manière des années 70. «Cette technique donne plus de profondeur au dessin», dit-elle. Elle fignole de plus en plus son travail et s'y consacre à temps plein.

Il faut rappeler que les exposants au Salon des métiers d'art avant Noël sont, pour la plupart, présents à la boutique des Métiers d'art du marché Bonsecours, de la rue Saint-Paul Est. C'est donc au prix de l'artisan, que l'on peut retourner voir et se procurer les objets que l'on a vus et aimés. Le Conseil des métiers d'art est une entreprise à but non lucratif. Les oeuvres d'Annie-Cécile Tremblay y sont offertes.

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Renseignements: (418) 529-5982