Les propriétaires, les frères André, Daniel et Normand Nadeau, ont investi deux millions de dollars et deux ans de leur temps dans le rajeunissement de leur hôtel de Sainte-Foy.

Les propriétaires, les frères André, Daniel et Normand Nadeau, ont investi deux millions de dollars et deux ans de leur temps dans le rajeunissement de leur hôtel de Sainte-Foy.

Fini le style commercial et froid de l'ancien Travelodge. Dorénavant, leur établissement projette une image plus résidentielle, en toute cohérence avec le quartier dans lequel il est construit.

Luxe et confort douillet propres aux hôtels-boutiques.

La literie et les serviettes immaculées, les meubles-lavabos, les commodes en bois et même les savons dégagent cette impression de luxe et de confort douillet propre aux hôtels-boutiques des grandes villes.

«Le client veut croire qu'il est le premier et le seul à séjourner dans sa chambre, observe Daniel Nadeau. Le lit tout blanc est pour lui un signe d'hygiène.»

Dans certaines chambres, la salle de bains sert de vestibule.

On accède à certaines chambres par leur salle de bains! En fait, la toilette et la baignoire sont dans une pièce à part, à gauche de la porte d'entrée, tandis que le meuble-lavabo de bois, élégant et fonctionnel, se dresse à droite, et qu'un petit passage, au centre, mène à la chambre.

«L'idée était de voir la belle vanité de la chambre», explique André Nadeau. Son bois, en effet, s'harmonise à celui de la commode et du pupitre. Les fauteuils et les poufs de cuir complètent un décor chic, mais sobre, dont un client peut s'approprier sans peine en mettant son pyjama et en tamisant la lumière des lampes de style contemporain.

L'hôtel compte 80 chambres et cinq salles de réunion.

Le hall a été redécoré avec la même intention: «sortir de l'anonymat». Le brun et le rouge dominent. Ce sont ces couleurs qui ont inspiré aux proprios et à l'architecte Yvan Blouin le nouveau nom d'hôtel Sépia. «Ça sonnait bien», résume André Nadeau, qui est aussi copropriétaire, avec ses deux frères, de l'hôtel Aristocrate, construit et fondé par leur père.

L'hôtel Travelodge avait subi plusieurs agrandissements au fil des ans, si bien que ses quatre bâtiments étaient plutôt dépareillés. Yvan Blouin a eu la tâche d'unifier le complexe, qui comprend aussi le restaurant Le Galopin. Il a reconstruit les corniches, ajouté des briques d'argile dans le bas des murs extérieurs et disséminé des parements de cèdre. Il a également beaucoup travaillé sur l'éclairage de l'hôtel, qui compte quelque 80 chambres et cinq salles de réunion.