Une fresque italienne, un décor scénique, une murale d'enfant, un plafond ennuagé: les possibilités sont infinies.
Une fresque italienne, un décor scénique, une murale d'enfant, un plafond ennuagé: les possibilités sont infinies.
«On peut imiter n'importe quoi. Il n'y a pas de limites à l'imagination», dit Marc Brochier, muraliste. Avec son collègue Claude Martin, ils exécutent des décors peints aussi diversifiés que leurs clients. Ils viennent d'ailleurs de réaliser une fresque intitulée La Galerie du Temps sur les murs de la maison Rainville, à Beauport.
Dans les résidences, les décors peints sont très populaires. Plusieurs personnes aiment enjoliver leur salle de bain d'une fausse fenêtre, leur salon d'un mur de brique ou les chambres d'enfants de dessins de personnages populaires comme Nemo, indique Sylvie Vallerand, elle aussi muraliste. «C'est un ajout à la décoration, un complément qui personnalise le décor», indique-t-elle.
Depuis 10 ans, elle travaille à dessiner professionnellement toutes sortes de choses sur les murs et le mobilier. De quoi s'inspirent ses clients? «Souvent de photos, de peintures ou de souvenirs de voyage», indique Mme Vallerand.
Parfois ils ont une idée précise, parfois non, renchérit M. Brochier. «C'est là qu'intervient notre créativité et notre expérience.»
Une technique souvent utilisée est celle du trompe-l'oeil. L'artiste exagère l'ombre et la lumière pour obtenir un effet en trois dimensions lorsque l'oeuvre est observée de loin. Et la fresque a l'air plus que réelle. Un travail qui demande de quelques heures à parfois plusieurs jours de travail, selon l'ampleur de la tâche.
Dans la cuisine
Photos avant: la designer d'intérieur Katia Desgranges transforme régulièrement des armoires de cuisine, comme celles-ci en faux-bois.
Le faux-fini est de plus en plus prisé dans la cuisine. Nombreux sont ceux qui veulent dire adieu à leurs armoires de mélamine, mais qui n'ont pas le budget, ou l'envie, de tout changer.
La designer d'intérieur Katia Desgranges transforme régulièrement des armoires de cuisine. Elle peut leur donner l'aspect du bois, sous toutes ses teintes, ou de l'inox. Une couche d'apprêt, de la peinture au latex et une couche de vernis et le tour est joué!
Le résultat, tout en trompe-l'oeil, est surprenant!
En plus des dessins, les textures et les reliefs sont aussi souvent utilisés. On peut ajouter du sable, du ciment, des perles, des roches ou ce que l'on veut à la peinture pour créer une texture. Il est également possible de créer des formes en plâtre, comme des fossiles, à mettre sur les murs.
Le faire soi-même
La popularité croissante des faux-finis ne se dément pas, foi de Marc Brochier. Lui et son associé donnent souvent des conférences sur l'art décoratif dans les bibliothèques de la Ville de Québec. «Lorsqu'on arrive à la section sur les faux-finis, les gens nous posent plein de questions. Il y a un réel engouement», explique-t-il. Il y a toutefois quelques pièges à éviter lorsqu'on débute. La règle d'or est de pratiquer avant de se lancer et de faire des petits murs ou des petits objets plutôt que de s'attaquer au mur du salon tout de suite.
«Les gens habiles peuvent le faire, mais si c'est un décor sophistiqué, il vaut mieux demander à un professionnel», recommande-t-il.
La peinture requise pour créer de tels effets est de la peinture acrylique ou de la peinture au latex mélangée à une glaçure qui donne de la transparence.
La couche de fond est en latex unie blanche ou colorée. Deux à trois nuances peuvent être ajoutées et travaillées une à une. Idéalement, ces deux ou trois couleurs doivent correspondre à la couleur des portes, plafonds ou plancher.
Pierre décorative
Enfin, une autre alternative s'offre à ceux qui veulent avoir un mur de brique dans leur maison: la pierre décorative. La compagnie Brico Déco Concept propose des pierres et des briques moulées d'après des briques anciennes. Elle ont cependant des qualités modernes: elle sont plus légères grâce à des ajouts de matériaux, dont la perlite, et elles sont insonorisantes. Le fini est vieillot et les couleurs offertes sont nombreuses. «On a refait beaucoup de maisons anciennes et on ne voit pas la différence entre la vieille brique et la nôtre», affirme François Cliche, propriétaire et fondateur de la compagnie de Québec. Et le tout pour un prix raisonnable, assure-t-il.
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Pour plus d'information, consultez les sites Internet suivants:
www.claudemartin.net/fresco.htm
https://svallerand.coolinc.info