Ces amoureux du design ont acheté leur première maison en 1995, dans leur région d'origine, le Témiscouata. Ils ont d'abord été «séduits par son environnement architectural», dans une rue de Notre-Dame-du-Lac classée patrimoniale par la MRC de Témiscouata. Le lac du même nom est à moins de 100 mètres. De leur chambre, à l'étage, ils peuvent l'apercevoir à travers les arbres.

Ces amoureux du design ont acheté leur première maison en 1995, dans leur région d'origine, le Témiscouata. Ils ont d'abord été «séduits par son environnement architectural», dans une rue de Notre-Dame-du-Lac classée patrimoniale par la MRC de Témiscouata. Le lac du même nom est à moins de 100 mètres. De leur chambre, à l'étage, ils peuvent l'apercevoir à travers les arbres.

Cette maison presque centenaire ne fait pas son âge dans ce décor bucolique immortalisé l'été dernier à Notre-Dame-du-Lac.

Elle ne fait pas son âge, cette maison bâtie en 1920. Son revêtement original en clins de bois turquoise, ses fenêtres à guillotine blanches, sa grande galerie, sa porte en bois et son parterre fleuri en été témoignent d'un dorlotement amoureux. C'est un ravissement pour l'oeil et une incitation à frapper. Entrons!

Ensoleillée et vibrante, elle est parée de beaux murs lambrissés. «Des rénovations des années 60 nous avaient réservé toute une surprise à notre arrivée, raconte Christian Ouellet. Il y avait du contre-plaqué partout.» La restauration a mis au jour des lambris de toute beauté qui s'agencent au plancher de bois, en lattes étroites et lustrées. Ces travaux de restauration et de conservation ont valu au couple, en 1999, le prix du patrimoine du Bas-Saint-Laurent, pour la région du Témiscouata.

Dans la cuisine ensoleillée, il y a peu d'armoires et un îlot de bois qui apporte une note à la fois coloniale et moderne.

L'ambiance contemporaine de cette maison tout de bois vient d'abord des couleurs hardies que le couple a appliquées sur les murs du rez-de-chaussée. Dans la cuisine, il y a une économie d'armoires. «On n'est pas des ramasseux», explique le couple. Peintes en «gros bleu», elles s'imposent et se détachent joliment des murs vert acidulé et crème au beurre. Un îlot de bois conçu et fabriqué par l'atelier Amboise, de Pohénégamook, lui apporte une note à la fois coloniale et moderne.

La salle à manger attenante présente son côté givré, avec un ensemble de table et de chaises métalliques Amisco. «On aime le design italien, mentionne Marie-Josée Dubé. On trouvait que c'était un bon compromis.» Les fenêtres et les arches aux moulures blanches ouvragées tranchent sans jurer sur les murs crème et orangé, hautement protéinés. Sous les plafonds de neuf pieds de hauteur, on a l'impression de respirer.

Une salle à manger attenante à la cuisine à aire ouverte.

Répartis de haut en bas, les luminaires contemporains de verre dépoli blanc donnent une subtile unité à la maison. De formes et de grandeurs variées, ils ne sont pas ennuyeux. Avec leurs joyeux motifs animaliers, les toiles signées Marie-Josée Dubé vivifient les pièces elles aussi. La dépression ne guette personne dans cette maison arc-en-ciel.

Le grand salon a été aménagé dans le même esprit de dépouillement, d'originalité et de bon goût. Le vert acidulé, l'orangé et le crème se partagent les lambris dans la plus belle harmonie. Des canapés achetés chez Fly et Dix Versions se marient aux armoires en bois, aux quelques plantes et aux fins bouquets de fleurs. C'est joli comme tout!

La salle de bains, à l'étage, est réchauffante comme une couette avec ses murs crème au beurre.

La salle de bains, à l'étage, est réchauffante comme une couette avec sa céramique aux tons cuivrés, ses murs crème au beurre et sa baignoire sur pattes de fonte aux rutilants robinets. Une vasque bleu cobalt invite aux lentes ablutions.

Cette maison fonctionnelle est un hymne à la douceur de vivre.