Un bon jour, les deux frères de 25 et 23 ans en ont eu assez de «faire des commandes» dans l'atelier de leur père, à Saint-Georges. Samuel, l'aîné, revenait d'un séjour de deux ans à Vancouver.

Un bon jour, les deux frères de 25 et 23 ans en ont eu assez de «faire des commandes» dans l'atelier de leur père, à Saint-Georges. Samuel, l'aîné, revenait d'un séjour de deux ans à Vancouver.

Dominique et Samuel Pépin-Guay présentent l'envers de leur table d'échecs.

Il avait côtoyé des artisans portés sur les techniques simples et écologiques, qui lui ont inspiré ses tables de bois assemblées «à la japonaise». Chacun des quatre coins est composé de trois pièces de bois en U qui s'emboîtent solidement les unes dans les autres.

À la fois séduisante, solide et très zen, la collection Unité des frères Pépin-Guay venait de voir le jour. «C'est une conception unique, affirme Samuel. Nous sommes en instance de brevet.»

Les boutiques Urbanités de la rue Saint-Vallier, à Québec, et Interversion, à Montréal, offrent sept modèles standards de ces tables «minimalistes» qui peuvent être déclinées en 1000 dimensions, avec un ou plusieurs plateaux de verre, soutenus par un cadre de noyer noir, d'acajou, de cerisier, d'amarante, de chêne rouge ou de frêne blanc.

Une table minimaliste

Samuel et Dominique utilisent des produits de finition écologiques. Ils bannissent les colles ainsi que les matériaux composites, tels la colle- contact, le MDF, le stratifié et le diluant à peinture. Pour réduire les pertes, leurs pièces de bois sont droites et leurs créations, dépouillées.

Dominique s'est amusé à concevoir une table d'échecs en trois dimensions, selon les mêmes techniques d'assemblage. Il a poussé le raffinement jusqu'à fabriquer des pièces d'échecs originales et design. Entre la recherche et le développement, la mise en marché et la création, les frères Pépin-Guay semblent avoir trouvé leur voie dans le vaste domaine de l'ébénisterie.