Ce projet original, les copropriétaires, Julie Laporte et Nancy Baron, en avaient l'idée depuis longtemps. Le système est simple: un espace pour accueillir la rosace est découpé dans le plancher de bois. Ce trou est rempli par la mosaïque de verre, cerclée d'une assise de fer.

Ce projet original, les copropriétaires, Julie Laporte et Nancy Baron, en avaient l'idée depuis longtemps. Le système est simple: un espace pour accueillir la rosace est découpé dans le plancher de bois. Ce trou est rempli par la mosaïque de verre, cerclée d'une assise de fer.

Sous la rosace de trois pieds de diamètre se cache un système lumineux muni de globes énergétiques. Le tout peut être, par ailleurs, facilement déplacé pour avoir accès en dessous. «La rosace sert de lumière tamisée. On voulait que ce ne soit pas juste du luxe, mais que ce soit utile. C'est très solide avec deux tranches de verre entre lesquelles se trouve un laminé. À cela s'ajoute la mosaïque de verre», souligne Mme Baron. L'épaisseur totale est de trois quarts de pouce.

En plus d'avoir prévu la solidité, tout a été pensé au point de vue pratique. «Quand on met du verre par terre, il est toujours légèrement texturé. Ainsi, les égratignures paraissent moins et le verre n'est pas glissant», précise Mme Baron.

Selon elle, le verre se compare très bien au marbre, mais permet plus de possibilités, notamment dans les détails d'une mosaïque. «Le vitrail revient et, quand on en achète un, ce n'est pas une question de tendance. On le garde toute sa vie», dit-elle.

Les deux femmes, qui font du sur mesure, se rendent d'ailleurs chez les clients, histoire de leur soumettre des projets s'inscrivant bien dans leur décor. «Le vitrail, ce n'est pas juste classique, ça peut être moderne. On le personnalise pour vraiment l'inclure dans la décoration», note Julie Laporte.

Et des idées qui sortent de l'ordinaire comme celle de la rosace, les deux autodidactes en ont beaucoup dans leur sac. Avec le même principe de lumière tamisée, elles ont créé une table dans laquelle sont incrustés des morceaux de verre. Avec le système électrique installé sous ce meuble, les parties translucides laissent passer la lumière.

De plus, elles n'hésitent pas à marier les différentes techniques de fabrication de vitrail pour parvenir à leurs fins. Grisaille - une technique qui consiste à «peindre» avec de la poudre de verre - soudure tiffany, utilisation du plomb et du zinc, elles mélangent tout. «On y va vraiment selon les besoins des gens», dit Mme Baron. Et, avec plus de 3000 échantillons de couleur, pas de doute que les possibilités se multiplient. Selon celles qui se considèrent avant tout comme des stylistes verriers, il y en a pour tous les budgets, à partir de 100$ le pied carré pour un vitrail de base.

Elles veulent toujours pousser plus loin, imaginant du verre dans des douches, au plafond, près du foyer... et même pour remplacer les stores, évoquant la possibilité de vitraux amovibles. «Le verre n'est pas assez exploité. Il y a tellement de choses qu'on peut faire», rêve tout haut, Mme Baron.

_____________________

Renseignements: 1 866 372-9191

www.myrandart.com