Amateur de décors chargés et remplis d'antiquités, le dessinateur montréalais a malgré tout craqué pour l'appartement épuré et tout blanc de la vedette française. «Philippe Starck a réussi à lier le moderne à l'histoire, explique-t-il. Le contour des certains objets, comme une bergère, font référence au passé. Je n'habiterais pas un tel appartement, mais je décorerais une pièce chez moi de cette façon-là.»

Amateur de décors chargés et remplis d'antiquités, le dessinateur montréalais a malgré tout craqué pour l'appartement épuré et tout blanc de la vedette française. «Philippe Starck a réussi à lier le moderne à l'histoire, explique-t-il. Le contour des certains objets, comme une bergère, font référence au passé. Je n'habiterais pas un tel appartement, mais je décorerais une pièce chez moi de cette façon-là.»

Les lustres et les accessoires de cristal sont nombreux dans l'appartement à trois niveaux de Starck. «Comme des bijoux, ils rehaussent magnifiquement l'environnement», ajoute le créateur de mode. Aménagés dans un édifice historique, les 367 appartements du Parris Landing ont parfois vue sur la mer et coûtent entre 547 000$ US et 699 000$ US, incluant une place de stationnement. Il faut, par contre, prévoir la bagatelle... de 100 000$ US pour bénéficier du design d'intérieur signé Philippe Starck. Sans compter l'ameublement du célèbre designer. Dans ce cas, il est souhaitable de contacter l'associée du concepteur, l'entreprise londonienne Yoo. Actuellement, 80% des appartements sont vendus. «Et l'un des attraits est assurément la signature de Philippe Starck, dit-on au bureau des ventes, basé à Charlestown. Il est considéré comme un designer jeune et branché.»

Yves Jean Lacasse, propriétaire de la boutique Envers à Montréal, a eu la chance de côtoyer Philippe Starck lors de la présentation du concours de mode «Boston après Starck» à la mi-septembre. Cet événement organisé en vue d'amasser des fonds pour l'Alliance Française a permis aux invités de visiter les appartements modèles du Parris Landing.

Grâce à la délégation du Québec à Boston, le créateur de mode a pu faire partie du jury. Les étudiants de différentes écoles de mode du Massachusetts se sont inspirés de l'oeuvre et du style de Starck pour créer leurs vêtements. La création gagnante ne manquait d'ailleurs pas d'imagination ni de provocation. Yves Jean Lacasse la décrit: «C'était un sac fait d'un bouillonné de tulle orange. Retenu par un ruban de satin blanc, ce fourre-tout était porté en faux cul», dit-il.

Imaginez un sac à dos, à la hauteur des fesses... À la fois coussin, tournure et sac utilitaire, cette création est assurément multifonctionnelle. Sans compter son style. À la fois moderne et baroque, il évoque parfaitement celui de Philippe Starck.