Moins gourmande en eau et moins énergivore, d'une taille plus réduite qu'il y a 30 ans, la piscine est devenue plus écologique, assurent les professionnels du secteur, dont l'activité a bénéficié cette année d'une météo très favorable.

Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires du secteur a progressé de 1,5% grâce à de «très beaux mois» de juillet, août et septembre, qui ont «permis au marché des piscines de reprendre des couleurs après une année 2014 difficile», annonce jeudi la fédération des professionnels du secteur (FPP).

Sur ces trois mois d'été, les contrats signés ont bondi de 17%, les livraisons de 14% et les devis établis de 10%, comparé à la même période un an plus tôt.

«Nous sommes plutôt satisfaits, la météo nous a été favorable, tant pendant l'été que dans l'arrière-saison», commente auprès de l'AFP Gilles Mouchiroud, président de la FPP.

Les professionnels de la piscine, qui réalisent 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel, mettent en avant la «révolution durable» en marche dans le secteur et disent aller vers une piscine «basse consommation».

Ainsi en 30 ans, la consommation d'énergie annuelle nécessaire à la filtration a été divisée par 4 (à 950 kwh en moyenne) et celle du chauffage, doté de pompes moins puissantes, par plus de 9 (à 690 kwh), fait valoir la FPP.

«Il y a eu un gros travail de fait par les professionnels, en matière de développement durable», affirme M. Mouchiroud.

Quant au volume d'eau nécessaire au remplissage d'une piscine moyenne, il a été divisé par trois en 30 ans.

Mais c'est surtout lié à la diminution de la taille des bassins, passés de 12 x 6 mètres en moyenne en 1980 à 8 x 4 mètres en 2015, pour une profondeur passée de 1,80 m à 1 m 40.