Le CRAPAUD, Collectif de recherche en aménagement paysager et agriculture urbaine durable, désire « une véritable consultation publique sur l'agriculture, pas juste sur l'élevage des poules à Montréal », affirme Jean-Philippe Vermette, cofondateur de ce groupe de pression. M. Vermette rappelle que des villes comme Toronto et New York subventionnent beaucoup plus que Montréal ce type d'activité. Voici les répercussions positives attendues de l'agriculture urbaine.

1. On diminue sérieusement la pollution et les coûts relatifs au transport.

2. En remplaçant le béton par la terre, on redonne au sol son potentiel d'absorption de l'eau. « Ça coûte moins cher d'aménager des jardins que des infrastructures pour les eaux de ruissellement » soutient Ismaël Hautecoeur, architecte paysagiste.

3. Sécurité alimentaire: une ville comme Londres pourrait viser 25 % d'autonomie en légumes, selon le mouvement Villes en transition.

4. Les jardins de ville fournissent des denrées de qualité et ont un effet apaisant sur la population. Les organismes s'occupant d'une clientèle peu favorisée peuvent exploiter un potager à peu de frais.