Malgré la pluie, j'ai fait une agréable tournée de jardins dimanche dernier à Boucherville dans le cadre du Symposium arts et jardins. Une occasion de rencontrer des jardiniers sans prétention qui n'ont habituellement qu'un seul objectif: partager leur amour des plantes.

Malgré la pluie, j'ai fait une agréable tournée de jardins dimanche dernier à Boucherville dans le cadre du Symposium arts et jardins. Une occasion de rencontrer des jardiniers sans prétention qui n'ont habituellement qu'un seul objectif: partager leur amour des plantes.

Mais comme par le passé, j'ai constaté une absence dans ces aménagements, celle de l'actée rouge. Pourtant, cette belle indigène est offerte dans une foule de pépinières. Il s'agit d'une plante d'ombre d'environ 90 cm. Si sa floraison est plutôt banale au printemps, vers le début juillet, elle produit des grappes de jolis fruits rouges qui persistent habituellement quelques semaines sur la hampe florale. De toute beauté. Certains centres de jardin offrent aussi une version blanche de l'actée rouge ou encore, l'actée à gros pédicelles, malheureusement plus rare dans les centres de jardin, mais à mon avis encore plus jolie en raison de ses fruits blanc pur, surmontés d'un beau picot noir et dotés d'un petit pédoncule rouge.

Ces plantes sont de peu d'entretien mais exigent un milieu ombragé et un sol riche conservant l'humidité. Chez moi, les actées poussent sous un immense érable de Norvège, des conditions plutôt difficiles.