Aimeriez-vous cueillir des châtaignes ou encore des avelines dans votre cour? Oui la chose est possible, comme je l'ai déjà indiqué dans cette chronique en donnant quelques adresses où se procurer des arbres à noix.

Aimeriez-vous cueillir des châtaignes ou encore des avelines dans votre cour? Oui la chose est possible, comme je l'ai déjà indiqué dans cette chronique en donnant quelques adresses où se procurer des arbres à noix.

 Je ne pouvais donc passer sous silence la création du Club de producteurs de noix comestibles du Québec, une initiative de la Fédération de l'UPA de Saint-Jean-Valleyfield qui s'adresse autant aux professionnels qu'aux amateurs comme vous et moi. Le président est Bernard Contré, propriétaire de la pépinière Lafeuillée, à Saint-Charles-Borromée, près de Joliette, un des pionniers de la culture des arbres à noix chez nous. ( https://lafeuillee.iquebec.com).

 «Nous voulons faire la promotion de la culture d'arbres à noix, un domaine encore très peu connu au Québec, explique M. Contré. Noisetiers, noyers, caryers, châtaigniers sont autant d'espèces qu'on peut planter chez nous. On peut même faire pousser sans problème, le pin de Corée qui produira ces fameux pignons que l'on utilise en cuisine.»

Le club compte publier deux ou trois bulletins par année, organiser des journées d'information et mettre sur pied un site web. Dans un proche avenir, il espère pouvoir faire profiter à ses membres d'achats en groupe. Les frais d'adhésion sont de 22$ par année. On peut obtenir un formulaire par courriel en cliquant: sylvielalonde@upa.qc.ca

 Rappelons par ailleurs que parmi les arbres à noix, le noisetier de Byzance (Corylus colurna) produit des belles noisettes grassouillettes. Il est d'ailleurs utilisé comme arbre décoratif le long de certaines rues à Montréal. Il peut atteindre 15 m et est offert dans certains centres de jardin. Il existe aussi des hybrides rustiques de Corylus avellana, l'arbre qui produit les avelines que l'on trouve dans le commerce. Ce sont des arbustes buissonnants qui donnent une première récolte après quelques années de croissance seulement.

 

Photo Armand Trottier, La Presse

Le noisetier de Byzance enjolive des rues de Montréal. Ses fruits sont délicieux, mais ce sont surtout les écureuils qui les mangent.