Le ménage d'automne de mon jardin est terminé. Les plantes herbacées ont toutes été rasées, les bulbes sont plantés, le bananier vivace est bien protégé, terre et compost ont été déposés sur toutes les platebandes.

Le ménage d'automne de mon jardin est terminé. Les plantes herbacées ont toutes été rasées, les bulbes sont plantés, le bananier vivace est bien protégé, terre et compost ont été déposés sur toutes les platebandes.

Seul mon bassin d'eau a été épargné par le nettoyage automnal, histoire de conserver un coin de nature sous nos yeux durant tout l'hiver. D'autant plus que plusieurs sarracénies pourpres restent dans toute leur splendeur durant des mois, en dépit du gel et de la neige. Même si elles semblent fragiles, ces plantes, qui produisent des feuilles transformées en pièges à insectes, sont très tenaces. C'est le cas notamment du cultivar «Judith Hindle», qui était jusqu'à tout récemment réputé non rustique sous notre climat. Ses feuilles cylindriques sont de toute beauté. Elles persistent jusqu'à la nouvelle repousse, au début de l'été suivant.

«Judith Hindle» est la sarracénie pourpre la plus facile à trouver en pépinière. Elle se cultive aisément en milieu acide et humide, mais exige le plein soleil. Un bac de sphaigne disposé au niveau du sol dans le jardin peut lui convenir. La plante se cultive aussi à l'intérieur dans un terrarium. Une autre sarracénie, considérée comme fragile, pousse également sans problème depuis quelques années sur le bord de mon petit ruisseau. Il s'agit d'une forme de Sarracenia leucophylla dont les feuilles en forme de fine trompette peuvent atteindre de 40 à 50 centimètres de hauteur. Elle est malheureusement très difficile à trouver.