L'été fut particulièrement difficile pour les tomates, le temps humide ayant favorisé l'apparition d'une foule de maladies d'origines bactérienne et fongique, ce qui a eu un impact sur le rendement, du moins dans chez les producteurs agricoles. Si je me fie aux courriels reçus, la situation a été identique dans plusieurs potagers.

L'été fut particulièrement difficile pour les tomates, le temps humide ayant favorisé l'apparition d'une foule de maladies d'origines bactérienne et fongique, ce qui a eu un impact sur le rendement, du moins dans chez les producteurs agricoles. Si je me fie aux courriels reçus, la situation a été identique dans plusieurs potagers.

Spécialiste de la culture des tomates, l'agronome Christine Villeneuve du bureau du ministère québécois de l'Agriculture, et l'Alimentation et des Pêcheries, à Saint-Rémi, rappelle que cette plante déteste avoir les pieds dans l'eau et qu'elle est sujette à une foule de maladies qui sont souvent très difficiles à diagnostiquer.

C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle a rédigé l'an denier une petite publication d'une douzaine de pages où on retrouve quelques dizaines de photos permettant de se faire une meilleure idées du mal qui frappe nos plants tout en s'initiant à certaines méthodes préventives. Intitulé Maladies bactériennes du poivron et de la tomate et publié par le Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec, le petit document se vend 7 taxes, incluses mais les frais de poste sont de 4 %. On peut commander par Internet au www.craaq.qc.ca ou au téléphone (1-888-535-2537).

Christine Villeneuve souligne par ailleurs qu'aucun cas de mildiou n'a été porté à sa connaissance cette année. La maladie fongique qu'il ne faut pas confondre avec le blanc ou oïdium peut se transporter d'une culture à l'autre sur une distance de 15 kilomètres par les spores. Comme ce fut le cas de milliers de potagers et cultures commerciales en 2000, la maladie peut provoquer la ruine des plants de tomates et réduire la récolte à néant en quelques jours.