L'échinacée «Fatal Attraction», de son nom officiel, attire irrésistiblement le regard avec sa robe rouge vin très foncé. Il s'agit probablement de l'échinacée possédant le coloris le plus intense de la famille, avec ses cousines «Ruby Glow» et «Vintage Wine», deux autres cultivars d'introduction récente et encore peu connus.

L'échinacée «Fatal Attraction», de son nom officiel, attire irrésistiblement le regard avec sa robe rouge vin très foncé. Il s'agit probablement de l'échinacée possédant le coloris le plus intense de la famille, avec ses cousines «Ruby Glow» et «Vintage Wine», deux autres cultivars d'introduction récente et encore peu connus.

Sélectionnée par le désigner et hybrideur néerlandais, Piet Oudoff et nouvellement mise en marché, «Fatal Attraction» n'est pas encore très répandue. Seulement 65 000 plants étaient offerts dans le monde cette année. De plus en plus fréquent, ce contrôle de l'offre est une stratégie de marketing qui permet de maintenir les prix élevés durant quelques années. Comme son nom l'indique «Fatal Attraction» ne passe pas inaperçue en raison de sa couleur, mais aussi de ses tiges, très foncées également, presque noires. De petite taille, environ 70cm, ce cultivar est rustique en zone 3.

En attendant la venue de «Fatal Attraction», j'apprécie les nombreuses et variées échinacées dans mon jardin. Elles sont dans une forme splendide, plus belles et plus vigoureuses que jamais. C'est le cas notamment de «Razzmatazz» qui m'avait plutôt laissé indifférent lors de son lancement, il y a deux ou trois ans. Cette fois, les fleurs sont beaucoup plus grosses, le coloris rose plus foncé. «Razzmatazz» s'est même permis toute une fantaisie au cours des dernières semaines: un plant a produit des fleurs ressemblant à un zinnia au lieu du pompon typique et unique.

Mutation ou désordre physiologique? Impossible à déterminer pour l'instant. Seul l'avenir le dira. Il n'en reste pas moins que plusieurs échinacées possèdent des caractères génétiques instables, une situation vraisemblablement attribuable aux nombreux croisements dont elles ont été l'objet ces dernières années.

Le cas est particulièrement évident chez «Double Decker» qui présente normalement deux étages de pétales. Cette année, du moins chez moi, l'étage supérieur émergeant du coeur de la fleur, semble peu enclin à montrer tous ses attributs. À son troisième été dans la platebande, la plupart des fleurs sont simples et certaines affichent même des signes d'anomalies, étant repliées sur elles-mêmes.

Toujours chez les échinacées, «Sunrise», le cultivar produisant des fleurs jaunes devenant blanches à la fin de leur cycle, a donné une fleur dont les pétales étaient recourbés sur eux-mêmes, comme on peut le voir chez certaines variétés de cosmos et de coréopsis. Très joli. Notre climat estival particulier est sans doute responsable en partie de ces anomalies. Depuis le début de la saison, je vous ai parlé à quelques reprises des glycines. Une obsession, direz-vous!

Voilà qu'après avoir donné une deuxième floraison (22 grappes de fleurs), dont certaines persistaient encore à la fin juillet, une douzaine de boutons floraux ont commencé à se développer et devraient fleurir d'ici peu, si ce n'est déjà fait. Renversant! Les glycines étant habituellement peu productives sous notre climat. Étonnant aussi de voir cette belle touffe d'asclépiades (Asclepias tuberosa) qui fleurit abondamment une seconde fois après une première floraison presque excessive, un phénomène que je n'ai jamais observé chez cette plante.