En ville, posséder une terrasse ou un jardin vaut son pesant d'or. Ce petit bout de verdure au milieu du béton devient une pièce supplémentaire d'avril à octobre. Mais voilà: l'éclairage souvent ingrat et l'intimité plutôt relative des jardins urbains amènent les citadins à restreindre leur aménagement à quelques jardinières, un barbecue et deux ou trois meubles de jardin.

En ville, posséder une terrasse ou un jardin vaut son pesant d'or. Ce petit bout de verdure au milieu du béton devient une pièce supplémentaire d'avril à octobre. Mais voilà: l'éclairage souvent ingrat et l'intimité plutôt relative des jardins urbains amènent les citadins à restreindre leur aménagement à quelques jardinières, un barbecue et deux ou trois meubles de jardin.

Dans Petits jardins urbains, le journaliste et paysagiste français Pierre Nessmann et le photographe Philippe Perdereau présentent des ambiances réussies malgré les contraintes de la ville. Créer du relief, utiliser des plantes à faible déploiement, acheter un mobilier dont la taille sied à celle du jardin, ajouter un éclairage précis: soudainement, on a envie de passer nos soirées dehors.

Seul bémol, la notion de «petits jardins» est bien relative si on en juge par les jardins retenus par les auteurs. Certains ont davantage des airs de forêt que de jardin. On s'attend presque à voir surgir un cerf! Heureusement, la majorité des aménagements sauront inspirer les propriétaires de vrais petits espaces.

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Petits jardins urbains, Éditions Aubanel, 112 pages, environ 30$.