L'origine du terme «arbre aux quarante écus», souvent utilisé en français pour désigner le Gingko biloba, nous vient d'un récit écrit en 1838 par le botaniste et prolifique auteur écossais John Claudius London.

Lors d'une visite de jardins à Londres, un horticulteur amateur français du nom de Pétigny découvre cinq ginkos dans un pot, de petits arbres issus de graines importées du Japon. Le propriétaire qui soutient être le seul à vendre cet arbre rare en demande un prix exorbitant. Mais après un repas bien arrosé, il consent à se départir de son trésor pour l'équivalent de 40 écus. Le lendemain, les effets du vin dissipés, il demande à son client de lui revendre un seul des cinq arbres pour la somme totale reçue la veille. Pétigny refuse. Revenu en France, le jardiner prétentieux se vanta que chaque arbre lui avait coûté la fortune de 40 écus. L'expression a traversé le temps. Aujourd'hui, on estime que la plupart des vieux gingkos bilobas qui poussent France sont issus des arbres de Pétigny.

En anglais, le terme maidenhair tree fait allusion à la forme des feuilles qui rappelle certaines fougères du groupes des capillaires.