Cette noix, qui doit son nom à la forme du fruit, est produite par une variété du noyer du Japon, Juglans ailanthifolia, var. cordiformis, de son nom scientifique, un arbre qui peut atteindre 15 m et qui est rustique en zone 4. La chair de la noix est excellente mais extrêmement difficile à briser, même avec un casse-noix traditionnel. La noix mesure environ 2,5 cm. D'ailleurs, à l'heure actuelle, on est toujours à la recherche d'un instrument qui permettrait de la briser facilement et qui pourrait être commercialisé.

Cette noix, qui doit son nom à la forme du fruit, est produite par une variété du noyer du Japon, Juglans ailanthifolia, var. cordiformis, de son nom scientifique, un arbre qui peut atteindre 15 m et qui est rustique en zone 4. La chair de la noix est excellente mais extrêmement difficile à briser, même avec un casse-noix traditionnel. La noix mesure environ 2,5 cm. D'ailleurs, à l'heure actuelle, on est toujours à la recherche d'un instrument qui permettrait de la briser facilement et qui pourrait être commercialisé.

Le noyer du Japon a fait ses preuves au Québec et de nombreux spéc imens poussent notamment sur la Ferme Pointe-du-Moulin à Notre-Dame-de -l'Île-Perrot. En 1999, le propriétaire, le chimiste Ken Taylor, avait affirmé dans une entrevue publiée dans La Presse que cet arbre avait un bel avenir commercial. Voilà d'ailleurs un bon moment que M. Taylor vend des noyers du Japon. Il en possède quatre variétés et ce sont des plants greffés qui se vendent environ 55 $ pièce. (www.windmillpointfarm.com).

Ces plants sélectionnés possèdent une coquille relativement fragile, dit-il, ce qui favorise l'extraction de la noix. Ils commencent à produire habituellement quatre ans après la transplantation. La Ferme Pointe-du-Moulin produit aussi des noyers du Japon issus de semis. Ils sont un peu moins coûteux. La pépinière La Feuillée, près de Joliette, en offre aussi (https://lafeuillee.iquebec.com).

Selon Giulio Neri, du bureau de l'Union des producteurs agricoles de Saint-Jean-Valleyfield, un ardent promoteur des arbres à noix, les démarches entreprises depuis plusieurs mois afin de former un regroupement de gens intéressés par la production de noix devraient aboutir d'ici peu. On devrait donc assister à la formation officielle de l'Association des producteurs d'arbres à noix du Québec, qui aura pour objectif de favoriser cette nouvelle avenue agricole dans la province. L'association pourrait même être en mesure de vendre des arbres qui pourraient donner une première production intéressante d'ici une dizaine d'années.

Habituellement, les experts s'entendent pour dire que les espèces d'arbres à noix les plus prometteuses au Québec sont le noyer cendré, les noisetiers (sujet dont je vous ai parlé cet automne), le noyer du Japon et le chêne blanc, un arbre complètement négligé, fait valoir M. Néri. Quant aux autres espèces (comme la noix de Grenoble, la châtaigne, le pacanier, etc.), s'il existe de nombreuses variétés rustiques au Québec, jusqu'à maintenant aucune ne semble offrir un potentiel économique intéressant même si certains cultivars s'annoncent meilleurs que d'autres.