Parc national de Plaisance, Outaouais

Parc national de Plaisance, Outaouais

En provenance des États-Unis, les bernaches y refont le plein d'énergie à la fin avril. Elles reprennent ensuite leur vol vers la baie James et la baie d'Hudson. «C'est impressionnant à cause de leur très grand nombre. Le jour, il peut y en avoir 100 000 dans le parc et les alentours», dit Jean-François Houle, responsable de la conservation et de l'éducation.

Aux bernaches se joignent une quinzaine d'espèces de canards et des rapaces. Les fins de semaine du 22 et 29 avril, des guides sur place parleront des oiseaux.

www.sepaq.com/plaisance

Parc national des Îles-de-Boucherville, Montérégie

L'archipel se trouve dans un corridor de migration privilégié par les oiseaux nautiques: le fleuve Saint-Laurent. Une douzaine d'espèces de canards s'y arrêtent. Certains y demeureront, alors que d'autres repartiront.

Les samedis et dimanches, dès le 22 avril et jusqu'à la fin mai, ce sera possible de découvrir les canards en migration au cours d'une randonnée en canot rabaska. «Plus la saison avance, moins on en observe. Lorsque les cannes ont pondu, elles sont moins visibles», explique Denis Henri, garde-parc et technicien en milieu naturel.

www.sepaq.com/ilesboucherville

Baie-du-Febvre, Centre-du-Québec

Le village de Baie-du-Febvre est l'une des plus importantes haltes migratoires au Québec pour les oies des neiges. Le moment à ne pas manquer: ce week-end, alors que leur nombre devrait atteindre un sommet avant de diminuer. «C'est beau à voir jusqu'à la fin avril. Cette année, elles sont en avance. Par le passé, nous en avons déjà dénombré plus de 300 000 en même temps», note Guylaine Fréchette, dg du Centre d'interprétation de Baie-du-Febvre.

Jusqu'au 16 avril, la municipalité est l'hôte de Regard sur l'oie blanche, qui regroupe notamment des artistes animaliers et des artisans.

www.oies.com

La Côte-du-Sud, Chaudière-Appalaches

Au printemps, les oies dans Chaudière-Appalaches offrent un spectacle moins impressionnant qu'à l'automne. C'est quand même possible d'en voir le long de la route 132, dans le secteur de Cap-Saint-Ignace, précise Jocelyn Landry, propriétaire d'Ornitour. «Il faut quitter l'autoroute dès Saint-Vallier. Les champs en sont pleins.»

Pour faire différent, pourquoi ne pas profiter d'une croisière dans l'archipel de l'Isle-aux-Grues pour observer une colonie de petits pingouins? Ornitour et les Croisières Lachance proposent cette activité en mai. «Ils sont environ un millier de pingouins. Une fois la nidification passée, ils quittent pour la Côte-Nord», note M. Landry.

www.ornitour.net

Parc national du Bic, Bas-Saint-Laurent

Jusqu'à la mi-juin, des milliers d'oiseaux de proie survolent le parc national du Bic. En 2004, près de 7000 oiseaux appartenant à 17 espèces ont été recensés.

C'est sur le belvédère Raoul-Roy que se rejoignent les ornithologues. Parmi les oiseaux à observer: des éperviers bruns, des buses et des aigles royal. «Le dimanche après-midi, à compter du 16 avril, un technicien de la faune sera sur place, avec un télescope», dit Marlène Dionne, responsable du service de conservation et d'éducation.

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